Dans le cadre d’une série de visite entamée cette semaine aux anciens chefs d’état haïtiens, le président Martelly a rendu visite ce vendredi à Boniface Alexandre qui a dirigé le pays durant la période de transition après le départ du président Jean Bertrand Aristide.
M. Boniface est le quatrième ancien Chef d’état après Prospère Avril, Jean Bertrand Aristide et Jean Claude Duvalier que l’actuel Président de la République a rendu visite cette semaine.
Commentaire Clarens Renois (HPN)
Les belles photos de ces deux derniers jours! Les photos du président Michel Martelly prenant dans ses bras, dans une longue accolade, l'ancien président Jean-Bertrand Aristide. Les poignées de main. Les regards. Les sourires échangés avec Jean-Claude Duvalier et Prosper Avril! C'est l'événement politique du mois.
Du jamais vu ! Que le président en exercice se rende aux domiciles de ses prédécesseurs pour des visites de courtoisie et surtout parler de réconciliation et d'Haïti dans une atmosphère joviale, peut-être aussi sincère, permettez ce brin de doute..., l'histoire de ce dernier quart de siècle ne nous avait jamais offert pareille occasion.
Non l'histoire tumultueuse d'Haïti nous avait au contraire habitué aux départs précités à l'exil, à des renversements sanglants, des coups d'état et des emprisonnement de nos chefs d'état.
Depuis 1986, qui a marqué la fin de la dictature et conséquemment le début de l'ère démocratique d'Haïti, quelques rares présidents avaient le privilège de rester vivre au pays après leur passage au pouvoir.
Les images que le pays a vues ce mercredi 12 octobre sur les écrans de la télévision nationale, les photos qui circulent sur internet, marquent-elles le début d'une nouvelle période, d'un "printemps haïtien" ?
J'ose le croire. Car je veux croire que la démarche du président Martelly est sincère. J'ai envie d'interprêter cette démarche comme la vision d'un homme, politiquement inexpérimenté, mais suffisamment intelligent pour inscrire son nom dans l'histoire comme : "Le Réconciliateur".
Incroyable ! Oui. Haïti peut s'étonner de découvrir ces images et tout le pays peut se laisser bercer par le rêver de voir de nouvelles photos, de nouvelles images où le nouveau président et ses prédécesseurs exposeront à la Nation la franchise d'un sourire et la sincérité d'une poignée de main fraternelle.
Ces images HISTORIQUES constituent un message clair. Car elles sont fortes. Elles parlent d'elles mêmes. Elles disent le besoin de se parler franchement, de dialoguer véritablement.
Elles disent aux Haïtiens, que le temps est venu de se regarder dans les yeux, de se regarder avec les yeux du coeur pour pouvoir ensemble, tous ensemble, reconstruire Haïti.
C'est le premier grand chantier de reconstruction à lancer.
"Reconstruire les coeurs d'abord", disaient récemment deux Américains de passage en Haïti, invités à parler de la nécessité de commencer le travail de reconstruire par la construction de l'Homme Haïtien.
Si ces rencontres sont sincères, si elles se poursuivent en passant par Ertha Pascale Trouillot, Leslie Manigat, Boniface Alexandre jusqu'à René Préval, alors Haïti peut espérer.
Les Haïtiens peuvent rêver d'une nouvelle maison haïtienne que tous nous bâtirons ensemble. Pour y vivre ensemble.
Cette série de rencontres avec tous les anciens chefs d'état lancée par le président Michel Martelly est à mon sens le premier grand succès de son mandat, sa première grande réalisation.
Celle qui conditionnera la réussite de toutes les autres initiatives que sa fougue et sa détermination imagineront et entreprendront au cours des cinq prochaines années. BRAVO Martelly !
Mais laissez moi ajouter un mot. Juste un mot pour parler de justice.
On peut dire ce qu'on veut, personne ne doit oublier le passé. c'est la mémoire des dérives et des erreurs du passé qui nous permettra de bien préparer l'avenir.
Enfin, j'ai envie de dire MERCI au président Martelly de m'avoir permis de voir ces images.
Je lui dirais aussi MERCI de me permettre de vivre la réconciliation, sincère, totale, franche,...haïtienne.
Clarens Renois
clarensrenois92@hotmail.com
Le président Michel Martelly est actuellement à Tabarre où il s’entretient avec l’ancien président Jean Bertrand Aristide revenu au pays en mars 2011, après 7 ans d’exil en Afrique du sud, a appris Haïti Press Network.
La rencontre, une première entre les deux hommes, se tient à huis-clos. La presse n’a pas été invitée à suivre cette série d'entrevues entamée depuis mardi par le chef de l’Etat avec les anciens présidents.
Plus tard dans la journée de mercredi, le président Martelly ira visiter l’ex-président à vie Jean Claude Duvalier, dans les hauteurs de Pétion-ville.
Le président Michel Martelly devait poursuivre aujourdhui sa visite des anciens chefs d’état vivant au pays, mardi il a eu un tête à tête avec l’ex-général président Prosper Avril, mercredi il fait coup double et rend visite à Aristide et Duvalier, a appris Haiti Press Network.
Rien n’a filtré de la première rencontre tenue mardi à la résidence de M. Avril. Cependant, selon le bureau de communication de la présidence, cette demarche du chef de l’état vise à “encourager le dialogue et l’union entre tous les acteurs et anciens leaders du pays”.
Mercredi, Martelly se rendra d’abord à Tabarre près de l’aéroport, au domicile de l’ex-président Jean Bertrand Aristide, a appris Haiti Press Network, d’une source proche de M. Aristide. La presse n’est pas admise à suivre ces rencontres.
Un peu plus tard dans la journée, M. Martelly va rendre visite à l’ancien président à vie Jean-Claude Duvalier, avons-nous également appris.
Le président Michel Martelly est actuellement à Tabarre où il s’entretient avec l’ancien président Jean Bertrand Aristide revenu au pays en mars 2011, après 7 ans d’exile en Afrique du sud a appris Haïti press network.
La rencontre, une première entre les deux hommes, se tient en tête à tête. La presse n’a pas été invitée à suivre cette série de rencontre entamée mardi par le chef de l’Etat.
Plus tard dans la journée de mercredi, le président Martelly va visiter l’ex président à vie Jean Claude Duvalier, dans les hauteurs de Pétion-ville.
Shella Métellus a donné naissance mardi à 5 enfants à Cayes-Jacmel (Sud-est d’Haïti). Trois d’entre eux ont survécu. Les parents ont reçu des soutiens des autorités locales.
Une mère de 32 ans, Shella Métellus, a donné naissance mardi à 5 enfants, quatre filles et un garçon, à l’hôpital de Cayes-Jacmel. L’unique garçon des quintuplés meurt le jour même alors qu’une des filles est décédé ce mercredi.
Les trois autres enfants reçoivent des soins intensifs des médecins cubains qui travaillent à l’hôpital jacmélien. Les parents des nouveau-nés avaient réclamé le soutien des autorités haïtiennes pour subvenir aux besoins de ses enfants. Ils n’ont pas tardé à l’obtenir.
En effet, la Première Dame Sophia Martelly a fait don de 50.00o gourdes à la famille. Mme Martelly dit croire que cette famille mérite une attention spéciale de la part des structures de protection et d’assistance sociales de l’Etat.
Son geste a été imité par le 1er sénateur du Sud-est Edo Zenny qui a octroyé de 25.000 gourdes aux parents des enfants.
La vidéo de l’incident a créé un véritable buzz sur Internet et est apparue sur les chaînes télé CNN, CBS et MSNBC aux États-Unis.
Ce serait un employé de la Maison-Blanche qui n’était pas au courant du retour du président ce soir-là qui aurait verrouillé les portes.
Obama n’est pas le seul…
Obama ne devrait pas être trop gêné, car il n’est pas le premier président à être enfermé quelque part. En 2005, lors d’une conférence de presse en Chine, George W. Bush s’est aussi buté à une porte qui ne s’ouvrait pas. « J’essayais de m’échapper, mais apparemment ça ne fonctionne pas », a-t-il dit à la blague avant de trouver une autre sortie.
L’augmentation de la température sur la parcelle de terre à Lamentin 52 (Carrefour) n’est pas à la base d'une probable éruption volcanique, selon Dieusel Anglade, directeur du Bureau des Mines et de l’Energie.
La température du sol, avoisinant les 35 degrés centigrades, est de la combustion de méthane enfouis sous le sol.
Intervenant sur les ondes d’une radio de la capitale, M. Anglade a indiqué que "la température de cette parcelle de terre va s’abaisser dans les prochaines heures et qu’il n’y pas de raison de s’alarmer".
Pour ensuite ajouter que "les risques d’éruption volcanique en Haïti sont très minces puisque tous les volcans du pays sont éteints depuis plusieurs millions d'années".
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L'acteur américain Sean Penn a appelé mardi la communauté internationale à se remobiliser en faveur d'Haïti, un an après le séisme qui a dévasté l'île, alors qu'il cherche des dons pour financer les activités de son ONG sur place. "Pour tous ceux qui travaillent là-bas, les journées et les semaines sont longues. Et cela devrait durer des années et des années", a insisté l'acteur, co-fondateur de l'ONG JP/HRO en amont d'un dîner de charité dans la capitale autrichienne.
Yon jou Dimanch, zanmi'w di'w nou pa'p fè anyen, ann'al nan yon ti zouk. Ou di li a wi, bon bagay, ann ale non, ou abiye'w byen fen, djin nou byen sere sou, soulye blan, sentiron blan, ti mayo manch sere, ou ssanti bon pase latrin Pòtoprens. Ou sitèlman bòzò,w'ap fè chèlbè, w'ap enpoze'w, ou pap danse ak nenpot ki fanm, se fanm ki pi chelèn nan, se li wap tcheke, poutan, anpil fanm nan klèb lan ap ba'w tchèk. Ou nan VIP w'ap koule bwason, tout moun anvi nan pozisyon ou.
Pandan'w chita w'ap byen fèl nan VIP ak 2 twa zanmi, Gen yon bèl ti dam ou wè, fo cheve'l si tèlman byen plake nan tèt li, se frekan yon moun ki ta pou di ke cheve'l pa pou li. Talon kikit li men otè nan pye'l, rad li menm byen plake sou li, men grosè bout mouda'l, djòl li pwès, sa byen wozle. Ou wè fanm sa chita nan ba ak kèk grenn zanmi fanm parèy li, men detanzantan, ou wè plizyè nèg k'al mande li danse, men li pa janm danse. Ou menm ki on bon jènnjan, gro flannè, ou di patnè'w yo, ou wè grenn fanm sa a, aswè a, m'ap kouri avèk li kan menm. Ou jis parèt devan bèl nègès la, ou di li 2 twa ti pawol, li souri, apre kèk ti koze, ou mande l pou on ti danse, li gade'w nan zye, epi li lonje'w men li, epi li ale danse avèk ou. Pandan w'ap byen danse, ou fè zanmi w yo jès, pou'w montre yo kouman ou se on bon jènjan.
Se men nan men w'ap mache pou al sou pis lan (dance floor) ak fanm nan. Gen nèg ki kanpe nan kwen epi y'ap gade'w k'ap danse, nèg ap gade fanm nan k'ap byen gouye anba senti'w, ou kage tèt ou anlè, w'ap souri, w'ap byen peze... Bèl gouyad fè kenken. Ou rive yon kote, mizik sansyèl la ap jwe, tout feelings ak sansasyon yo monte'w, w'ap tete lang, tèt fanm nan apiye sou zepol ou, w'ap pale bèl ti koze nan zorèy li, l'ap souri, w'ap souri. Se gason ou ye, nan gouye anba fanm sa, bagay la bande nan pantalon'w, bay la di, di. Men ou byen ploge, de zye'w fèmen, se kouran w'ap bay.
Ou rive nan yon moman, koulèv la mande defile, li vle soti kote li kache a, l'ap bay kout tèt, l'ap djige ti komè w'ap danse ak li a, men apre on bon ti moman, ou santi gen yon bagay k'ap djige'w tou. Lè'w gade manmzèl pi di pase'w, manmzèl bande. Ou rale kò'w sou li yon ti kras, lè'w gade ou wè yon bagay lonje devan manmzèl.
Men kesyon an. Se kisa ou t'ap fè? Epi medam se ki sa nou panse de mesye dam sa yo?
Haïti: Si se te pou Fred Hype, Izolan tou deyò nan Barikad Crew. Le rappeur est en effet "exclu" du groupe par Fred Hype, qui déclare lui aussi surseoir sur ses activités en général, et avec Barikad Crew en particulier.
Fred Hype reproche à Izo d'avoir utilisé le nom de BC pour assister le candidat Jude Célestin dans sa campagne, ce qui est clairement interdit dans les règlements internes du groupe. Izolan aurait selon Fred, dit en pleine campagne : « Jude, BC avè w ! », ce que déplore le beatmaker.
Interrogé également sur la situation de Fantom, autre rappeur de Barikad Crew qui a fait campagne pour un autre candidat à la présidence, en la personne d'Yves Cristallin de LAVNI, Fred Hype explique que Fantom l'a fait de manière personnelle et n'a pas engagé Barikad Crew.
A la question de savoir s'il y a possibilité pour qu'Izolan revienne dans le groupe, Fred Hype de déclarer qu'à ce moment-là, lui-même partirait. « Qu'Izolan reste avec le staff management s'il le veut. Comme il déclare être membre fondateur, s'il revient dans le groupe, moi, je quitterai BC », annonce Fred Hype.
Izolan kanpe an "zoe blood" nan BC
Pour sa part, réagissant sur les déclarations de Fred Hype selon lesquelles il ne ferait plus partie de Barikad Crew, Izolan déclare que personne, encore moins Fred Hype, ne peut l'exclure de BC dont il est membre fondateur. « Kote w konn tande moun deyò vi n mete mèt kay deyò ? », demande-t-il. Il ne peut pas m'expulser de BC. Lorsqu'il a intégré le groupe, moi j'y étais déjà. J'ai été incarcéré pour Barikad Crew, comment pourrait-il m'expulser du groupe », a questionné Izolan. Le jeneral jure qu'il ne pardonne pas à Fred de l'avoir fait payer lorsqu'il réalisait sa chanson pour participer au « Konkou Chante Nwèl » de Télémax. « Même pour notre premier album « Goumen pou sa w kwè », il nous a fait payer », se rappelle Izolan.
Le rappeur a taxé Fred Hype d'égoïste et de jaloux. « Non seulement, il n'est pas content de mon succès et du fait que je travaille avec d'autres « beatmaker » mais surtout, il n'aime pas me voir en harmonie avec Youry Chévry (le manager de BC) et Chachou », a déclaré Izolan.
Yon peyi ki san lwa se yon jaden ki pa gen antouraj. Tout moun fè sa yo vle. Yo antre nan peyi a, vin fè milyon sou do pèp la ak dyaspora k'ap sipòte moun lakay li. N'ap travay di nan peyi etranje pou nou si pòte moun lakay. Medya an Ayiti, pap fè travay yo, ou byen nèg yo ap travay pou kontra reklam nan men gro konpayi. Tout bagay yo la devan je yo, yo pa janm di anyen.
Gen plizyè gro Konpayi etranje k'ap fè biznis an Ayiti. Yo gen yon polisi pou kote ki gen lwa, eyonn pou savann Ayiti.Vann dlo, kola, ji, eksetera se gro biznins. Tout bagay sa yo vann nan sachè, ou byen boutèy plastik. Moun yo bwè yo lage yo nan lari a. Pagen poubèl pou yo mete yo.
Jodiya se yon malè ki pandye nan yon ti fil k'ap konte jou pou rive. Boutèy plastik sa yo, sachè dlo sa yo paka fonn. Lè lapli tonbe, dlo pran yo lage nan kannal, tou ego. Yo melanje ak fatra bouche tout kote pou dlo pase. Nan tout vil an Ayiti se menm repetisyon, tou ego bouche, kanal bouche ak boutèy plastik. Yon ti lapli tonbe li fè gro dlo nan lari, ki ka menm pran moun. Lè boutèy plastik la tonbe nan lanmè ak tout fatra sa yo, boutèy plastik, sachè dlo al blayi sou plaj peyi an, san konte plizyè lòt kote.
Kote senatè, depite, minist, prezidan ki la pou fè lwa pou proteje anvironman. Sa pa enpòtan pou yo, yo ap fè lajan. Chanèl televizyon, radio, website,jounal, tout sa la anba je yo, yo pa ni televize, ni di yo, paske yo bezwen gro konpayi sa a, pou bayo fè reklam.
Se ki moun ki responsab pou byen nèt pèp lan. Pou demen si dye vle, dlo pa pran frè nou, ak sè nou yo. Paske se nou menm kap pè di yo, pandan moun ki responsab yo ap kontinye fè gro lajan yo, pou voy nan peyi etranje.
Li lè li tan pou nou tout Ayisyen travay pou yon bi komen. Konpayi sa yo kap vann prodwi nan boutèy plastik, ou byen nan sachè dwe kòmanse kreye kote pou moun depoze fatra sa yo. Minist ki responsab pou sa dwe di moun pou pa lage fatra sa yo nan lari a, ni nan kannal yo. Li lè li tan pou moun ki responsab kòmanse fè travay yo.
C’est confirmé ! Boire de l’eau avant chaque repas fait perdre du poids
Si vous voulez perdre du poids sans vous ruiner, l’eau serait le meilleur coupe-faim. Plusieurs travaux avaient déclaré par le passé que boire de l’eau avant les repas limitait la quantité de nourriture consommée, mais cela n’avait pas encore été prouvé officiellement.
Une équipe de la Virginia Tech à Blacksburg, dirigée par Brenda Davy, s’est penchée sur la question en réunissant 48 personnes en surpoids âgées de 55 à 75 ans.
Toutes ont suivi un régime faible en calories et la moitié ont bu deux grands verres d’eau avant chacun des trois repas tous les jours. Après douze semaines, celles-ci avaient perdu 8 kilos, soit deux de plus que les autres personnes qui n’avaient pas bu d’eau avant les repas.
Selon les chercheurs, l’eau fait en sorte qu’on se sent rassasié sans nous apporter de calories, ce qui conduit inévitablement à réduire les portions de nos repas. Ce sont les conclusions présentées au 240e Congrès national de l’American Chemical Society.
Le pays a subi de nos jours de grands bouleversements majeurs oú nous intellectuel Haïtien devons agir rapidement, car un intellectuel doit mener son pays au bon port et non à la dérive, il est responsable du bien être de ses concitoyens, leur santé, éducation, leur niveau de vie.
L’intellectuel est le premier défenseur de la souveraineté nationale, il veille à la bonne marche des institutions, car l’avenir du pays en dépend largement.
Il doit prévoir les dégâts non de les constater, car il n’existe pas de pays sous développés, mais des hommes sous développés.
Les intellectuels haïtiens rêvent de devenir riches par tous les moyens et le plus vite que possible.
L’intelligentsia haïtienne est pourrie jusqu’aux os.
Elle bannit la justice, elle trame les lois, elle complote contre la nation, elle bidonvillise le pays, elle inspire les kidnappeurs, elle piège et corrompt la police, elle pille les pauvres, elle active la fuite du cerveau, elle déboussole la jeunesse.
Il est temps que l’intellectuel Haïtien renonce à sa richesse personnelle, qu’il sache dignement se comporter dans les administrations, qu’il sache que les mesquines complaisances, les fraudes, le vol sont les principaux fléaux qui ravagent le pays, qui font souffrir ce beau monde, qu’il sache que l’union fait la force, qu’il sache que la première république noire du monde Haïti, » maman liberté » ne saurait accepter que ses fils soient des quémandeurs impénitents à l’échelle internationale.
Intellectuel, sachez que vous ne représentez pas le peuple, c’est lui qui vous représente dans toute sa misère, dans toute sa saleté et dans toute sa laideur à travers tous les medias du monde entier.
Et, si le peuple est laid, cher intellectuel, sachez que vous êtes moche !!!
Marc Adler PIERRE
Ecrivain
Coordonateur Extra Production
Ignorans pèmèt yon moun pale epi voye monte san chèche konnen rezon ak rayalite ki souvan kache dèyè yon dosye. Mwen toujou vle envite tout sitwayen ki onèt ak tèt yo, konsyans yo, pou reflechi anvan yo pale sou sa yo tande ak wè ki pa janm vle di konprann.
Mwen envite nou reflechi sou koze moun yo di ki nan lari anba tant yo apre swadizan tranbleman de tè 12 Janvye yo. Kisa nou dwe konprann anvan nou fè yon bann kòmantè sou pawòl sa ? Se vre gen moun anba tant men ki kategori moun yo ye ?
1- Pa janm bliye depi anvan 12 Janvye te gen yon bann Ayisyen ki pat janm gen kote pou yo rete. 2- Pa janm bliye te toujou gen moun kap dòmi lakay lòt moun, se sa nou rele fè ladesann lakay moun nan. 3- Te tojou gen timoun ki te toujou nan lari e ki grandi nan menm lari sa a. 4- Te joujou gen sila yo ki tap peye yon ti pyès kay nan yon ghetto chaje ak mizè ki pat menm ka peye kote sa menm.
Nap kanpe ak kat kategori sa yo toujou. An nou mande tèt nou si moun sa yo oubyen sitiyasyon sa a se depi anvan 12 Janvye li ekziste, oubyen si apre 12 Janvye kategori moun sa yo pat la ankò.
Si nou vle serye ak tèt nou, n'ap konprann byen vit ke se moun sa yo ki nan lari a anba tant yo. 12 Janvye a vin legalize koze a nan bayo tant, rasanble yon kote kòmkwa se viktim tranbleman de tè selman yo ye.
An nou pran chak kategori sa yo pou mete yo nan yon kontèks pou konprann pi byen :
1) Yon moun ki pat gen kote pou rete, 12 janvye rive, anmwey moun pa dòmi nan kay, li deja pa tap dòmi nan kay, ebyen li la. Yon ONG pote yon tant ba li kote li ye a, li tou jwenn yon bagay li pat gen deja kise yon kay menm lè se an plastic.
2) Yon moun kap dòmi kay moun, li pa alèz, li pa ka rantre lè li vle, li limite nan jès ak aksyon li. 12 janvye li jwenn yon tant, li kite kay sa a epi li ale viv anba tant legalman.
3) Timoun ki nan lari yo ki dòmi anba galeri yo, sa ki gen 9 an, 15, 17, ak lot ki gen plis laj ki gentan gen matirite lari a, li jwenn yon tant, yon kote, li tou la.
4) Yon moun kap peye yon pyès kay, li jwenn yon tant menm gwosè ak pyès kay la, li bwote al rete anba tant li byen vag. Lajan lwaye a ka regle lòt kichòy pou li.
Si nou vle, mwen ka moutre nou lòt kategori toujou, tankou si nou vle gade eta site solèy ak lòt ghetto yo, kote ki plen mayengwen, rigòl dlo sal, fatra ap nwi santé moun yo. Moun say yo jwen yon tant ki pwòp, nan yon kote ki pa sal, epi menm lè se pa chak jou men gen ONG ki visite li, bali kichòy paske li viktim tranbleman de tè.
Nou ka pale de yon lòt kategori ankò ki posede yon pyès kay, li lwe kay la paske kay vin chè, pa gen anpil menmjan nan zòn nan. Li al rete anba tant, li regle kèk pwoblèm ak kòb lwaye a.
Nou ka konsidere ka tou, kèk jenn gason ki jwenn yon tant, yo mete li nan kan yo pou kouche jenn ti fanm anfòm kap bay piyay. Kay yo pat gen anyen…
Kounye a ann pale de jesyon kan yo pou konprann lot reyalite toujou : Se vre ONG yo gen anpil kòb nan men yo, yo fè kèk aksyon men ki manke analiz ak konpreyansyon nan milye Ayisyen an. Gen anpil ladan yo ki travay ak volonte, men mantalite Ayisyen an pa janm pèmèt li konprann anyen nan anyen.
Si ou nan kan yo, yo ba ou manje, se pa pwoblèm manje sèlman ou genyen, ou bezwen dlo, latrin, douch, kote pou jete fatra, konsiltasyon medikal. Eske nou evalye kisa tout sèvis sa yo koute ?.
Nou pa ka mande yon ONG kap bay manje pou bay latrin, sa kap bay latrin nan pou ranmase fatra, sa kap ramase fatra a pou bay dlo eksetera. Konsa tou, nou pa ka mande yo pou rezoud tout pwoblèm sosyal yon pèp kap viv nan yon peyi ak tout pwoblèm sa yo.
Yon èd pa ka etènèl, li gen limit li pa rapò ak konjonkti a epi mwayen ki dispoze. Yon moun ki kite peyi li pou vin ede w, pa di m se nan labou santi a pou li ta dòmi menmjan avek ou pou ou santi lap ede w vre. Se nòmal ke òganizasyon ki voye l la peye yon kote ki desan pou li desann, sinon pa gen pèsonn ki tap vini vre kòm volontè. Mwen pa di ke pa gen anpil gaspiyaj ki fèt nan ONG yo, men jan anpil moun vle bay enfòmasyon yo manke limyè.
Konsa menmjan gen moun ki viktim vre ki anba tant nan kan yo ki pèdi anpil bagay ak fanmi yo. Yap bezwen yon ti tan pou rekipere yo. Tout ayisyen pa dakò viv nan nenpòt kondisyon, se sa kifè majorite vrè viktim yo kite kan yo, genyen ki konstwi kay an tòl nan plasman kote yo te ye anvan, genyen ki ale viv lakay yon fanmi, yon zanmi, oubyen kay paran ki nan pwovens yo.
Majorite sa ki nan kan yo se ayisyen ki podyab ap pwofite de yon woulib peyen lage yon sistèm. Gen anpil moun nan sosyete sivil la ak nan leta a ki byen kontan yo la pou pwofite mande lajan sou do yo nan ti pwojè rans. Rete anba tant la, ekpoze mizè peyi a ranje koze anpil. Mwen kite nou pou reflechi sou sa, konprann byen kontèks bagay yo ap dewoule ak yon lespri objektif.