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Le nouveau président élu dominicain Danilo Medina pourrait effectuer ce vendredi une visite de quelques heures en Haïti pour rencontrer le président Michel Martelly, a appris Haiti Press Network de sources diplomatiques.

Le président élu devait arriver ce vendredi afin de s'entretenir avec le chef de l'état haïtien et des responsables du gouvernement pour discuter des relations entre les deux pays.

Cette visite, la première du nouveau président dominicain intervient au moment où les relations entre les deux pays ont été mises à mal par les restriction imposées aux demandeurs de visa dominicains.

Les autorités dominicaines ont annoncé toute une série de mesures pour limiter les voyages des Haïtien en exigeant des documents plus solides.

D'autre part des informations sur le refoulement d'Haîtiens en situation illégale en République dominicaine seront également soulevés entre les dirigeants des deux pays.

Les anciens sénateurs Joseph Lambert et Kelly C. Bastien ont qualifié d’anti-démocratique la résolution prise le 25 mai par la direction de INITE les écartant de la plateforme. Ils demandent aux  signataires de la résolution de leur présenter des excuses publiques.

« Nous condamnons, avec la dernière rigueur une si vile démarche, attentatoire aux règles fondamentales de la gestion des mouvements et plateformes politiques », lit-on dans une note signée par les deux sénateurs exclus de plateforme INITE vendredi dernier.

« … Nous demandons à la coordination provisoire de INITE de se ressaisir, de corriger cette anomalie et d’adresser des excuses publiques à toutes les organisations constitutives de la plateforme en général et aux membres fondateurs injustement et arbitrairement ciblés, en particulier », poursuivi la note.

Les deux  anciens sénateurs frappés par cette mesure ont indexé les signataires comme des usurpateurs de titres.

« Cette initiative étonnante couvre une usurpation de titre et l’appropriation d’un doit et d’un pouvoir qui n’appartiennent qu’au congrès de la plateforme, réunissant en Assemblée générale, toutes les coordinations régionales et les délégués départementaux  et communaux », réagissent-ils.

Le Bureau de communication de la Présidence a annoncé mercredi que madame Ann-Valérie Timothée a été nommée comme nouveau chef de cabinet du président Michel Martelly.

Madame Ann-Valérie Milfort qui était membre du secrétariat privé du chef de l’état était également pressentie pour diriger le gouvernement après la démission du Premier ministre Garry Conille.

D’autres nominations ont été annoncées au sein de la Présidence et de la Primature.

Ann-Valérie Timothée Milfort, Directeur de Cabinet du Président de la République ;
Josué Pierre-Louis, Secrétaire Général de la Présidence ;
Salim Succar, Directeur de Cabinet du Premier Ministre ;
Enex Jean-Charles, Secrétaire Général de la Primature et du Conseil des Ministres.

Le nouveau Premier ministre Laurent Lamothe a plaidé mercredi pour de meilleures relations avec le parlement lors du premier conseil des ministres dont une partie a été retransmis en direct sur la télévision nationale, a constaté Haïti Press Network.

Le président Michel Martelly a également souhaité que les bonnes relations qui ont permis la constitution d’une majorité favorable au Premier ministre Lamothe soient maintenues et renforcées par le ministre Théano.

Intervenant au conseil le ministre chargé des relations avec le Parlement Ralph Théano a au cours de la réunion, présenté un programme d’activités pour les prochains mois qui devait permettre au gouvernement des soumettre des projets de lois au pouvoir législatif en travaillant de concert avec certains ministères.

Mercredi, le sénateur Moise Jean Charles a posé comme condition d’une bonne entente avec l’exécutif « l’indépendance du pouvoir législatif qui est disposé à collaborer avec l’exécutif moyennant le respect de mutuel des deux acteurs ».

« Il faut que l’équipe Martelly-Lamothe n’empiète pas sur l’autonomie du parlement », a déclaré le sénateur Jean-Charles sur radio Scoop FM.

Le sénateur du nord a souhaité que le parlement puisse exercer son pouvoir de contrôle sur l’exécutif sans aucune contrainte.

« Le parlement n’a aucun problème à voter une loi proposée par l’exécutif du moment que cette loi prenne en compte les besoins du pays », a assuré le sénateur Jean-Charles.

Le Premier ministre Laurent Salvador Lamothe a été installé ce mercredi 16 mai, lors d’une cérémonie déroulée au palais national en présence des officiels, des membres de la communauté internationale et des invités d’honneur comme Wyclef Jean, a constaté sur place Haïti Press Network.

Rien que pour l’installation du 17e Premier ministre haïtien ! On avait cette drôle impression que toutes les voitures de la République d’Haïti étaient stationnées dans les périmètres du palais présidentiel. Le service de sécurité de cette institution prestigieuse de la République avait pour une fois du boulot.

« Vous ne pouvez pas garer votre véhicule ici monsieur. Arrangez-vous de ce côté. Laissez le passage libre s’il vous plait », indique à un invité, sous le signe d’énervement, un agent préposé à la sécurité du palais.  

Quant aux invités, ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement. Dominée surtout par la classe dominante, l’assistance était composée de gens issus de toutes les couches de la société. Des costumes de toutes les couleurs, de toutes les longueurs et de toutes largeurs, mais aussi des cravates quelconques ont rehaussé l’éclat de la cérémonie, marquée de lecture d’arrêté nommant le Premier ministre Lamothe et de discours officiels.

10 heures a.m. Le nouveau chef du gouvernement, Laurent Lamothe vêtu d’une veste bleu-roi, accompagné du président de la République, Michel Joseph Martelly, s’est dirigé sous les tentes dressées sur la cour arrière du palais, où le déroulement de l’événement était prévu.

Dans la foulée, le porte-parole de la Présidence, l’ancien journaliste Lucien Jura qui jouait le rôle de maître de cérémonie, invite le chef du gouvernement à prendre la parole.

« Aujourd’hui, toute l’équipe s’est fusionnée en une seule et rien ne pourra la séparer. Je vous remercie tous et toutes pour m’avoir hissé à une telle fonction de l’État », a martelé d’emblée Laurent Lamothe, applaudi par l’assistance, mais aussi par le chef de l’État, Michel Joseph Martelly.

Se disant prêt à œuvrer en faveur des plus pauvres de la société, M. Lamothe a par ailleurs renouvelé sa détermination de servir la nation haïtienne, tout en promettant de concrétiser le changement tant prôné par le président Martelly depuis sa campagne électorale.

« Nos compatriotes ne peuvent plus attendre. Dans ma déclaration de politique générale approuvée par le Parlement, nous indiquons clairement un chemin pour sortir nos compatriotes de la pauvreté extrême et faire face aux grands défis du pays », a déclaré le nouveau chef de la Primature.

Laurent Lamothe dit avoir cru que l’heure est au changement. Pour cela, a-t-il laissé entendre, son équipe s’est attelée à se mettre rapidement à la tâche jour et nuit, afin d’accoucher des résultats tangibles.

« Mon équipe et moi aurons la responsabilité de matérialiser ce changement qui vise à rebâtir Haïti. Que celui ou celle qui ne soit pas en mesure d’accomplir correctement sa mission et de mettre son devoir au propre, cède la place à quelqu’un d’autre à commencer par moi-même », met en garde le locataire de la Primature, avant d’insister sur la nécessité de s’unir pour rebâtir le pays.

Dans ses propos de circonstance, le président Martelly a exhorté la nouvelle équipe à la réussite. « La tâche peut-être lourde mais elle n’est pas non plus au-dessus de vos capacités », a-t-il dit.

Par ailleurs, Michel Martelly dit avoir retenu que le Premier ministre Lamothe ait jugé bon dans sa déclaration de politique générale de souligner les cinq grands axes prioritaires, piliers de la reconstruction du pays, à savoir : l’État de droit, l’Environnement, l’Éducation, l’Emploi et l’Énergie, figurant parmi les points forts de son gouvernement.

Le Premier ministre Laurent Lamothe a été installé officiellement ce mercredi lors d’une cérémonie déroulée au Palais national en présence de plusieurs personnalités dont des ambassadeurs et les 22 membres du nouveau gouvernement Martelly-Lamothe, a constaté Haïti Press Network.

“L’heure du changement est arrivé”, a scandé le nouveau chef du gouvernement lors de son installation.

Le président de la République, Michel Martelly, a manifesté son plein soutien au Premier ministre Lamothe ainsi qu’à son équipe.

La plate-forme des organisations haïtiennes de droits des humains (POHDH) a fait savoir vendredi qu’aucun changement n’a été constaté pendant les 12 mois premiers mois du mandat du président  Michel Martelly.

Selon la POHDH la première année du mandat  du président Martelly n’a été marquée que par des crises entre les 3 pouvoirs et par la propagande politique.

Le secrétaire exécutif de la POHDH Anthonal Mortimé a reconnu qu’effectivement les questions, d’Etat de droit et d’éducation ont marqué les discours des autorités gouvernementales, mais déplore qu’aucun résultat ne soit encore ressenti.

Le responsable de POHDH a affirmé qu’aucun changement n’a encore été constaté dans les conditions de vie de la population en ce qui concerne particulièrement l’accès aux soins de santé.

M. Mortimé a indiqué que beaucoup d’enfants dans des quartiers populaires ne peuvent aller à l’école, malgré les nombreuses campagnes qui ont été menées sur la question de l’éducation gartuite. « Aucune nouvelle institution scolaire n’a été construite jusqu’à cette date », a ajouté M. Motrimé.

« L’action du gouvernement ne réside tout simplement que dans une campagne de propagande » a déploré le responsable de la POHDH.

Par ailleurs Anthonal a félicité quelques efforts du chef de l’Etat notamment la nomination de 6 juges à la cour de cassation.

Un groupe de sénateurs parmi eux les sénateurs Steven Benoit, Andris Riché ont quitté la séance avant l’arrivée du Premier ministre Laurent Lamothe et des membres du nouveau gouvernement, a constaté Haïti Press Network.

Ces parlementaires avaient en vain suggéré que la séance soit reportée contre l’avis d’une majorité de sénateurs dont les dix parlementaires dont le mandat prend fin dans quelques heures.

La séance a finalement commencé à 9h00 PM par la lecture de la politique générale du gouvernement faite à la tribune de l’assemblée par le Premier ministre Laurent Lamothe.

Le sénateur Steven I. Benoit, qui s’était retiré jeudi de la commission sénatoriale chargée d’enquêter sur la nationalité du chef de l’Etat et des membres du gouvernement, a indiqué vendredi qu’il est revenu sur sa décision et fait toujours partie de la commission, a appris Haïti Press Network.

 
Intervenant sur les ondes d’une radio de la capitale, le sénateur Benoit a affirmé qu’il est revenu sur sa décision suite aux différents appels de ses collègues sénateur qui lui ont demandé de ne pas laisser la commission.

Le président de la commission, le sénateur Joseph Lambert, n’avait pas accepté sa démission de la commission, a fait savoir M. Benoit.

Le président Martelly a rejeté d'un revers de main les rumeurs sur des incidents qui seraient survenus à la résidence du Premier ministre avec des parlementaires au cours desquels des insultes auraient été proférées.

"La rencontre s'est bien terminée. Il y a eu des échanges, mais tout s'est bien terminé. Je n'ai pas parlé de complot", a dit M. Martelly refusant de revenir sur les incidents.

"Pendant que des gens parlent dans les médias, je travaille pour retirer les gens sous les tentes, pour améliorer les conditions de vie des enfants", a déclaré le président Martelly qui n'a pas souhaité s'excuser comme l'exige le président du Sénat.

Le président du Sénat exige des excuses publiques du chef de l'état après les incidents de la nuit du 1er février où le chef de l'état a dénoncé un complot pour le renverser et aurait proféré des insultes graves contre des parlementaires présents à une réunion avec le Premier ministre Conille.

"Au nom du sénat de république, au nom du parlement, au nom du peuple haïtien qui nous a mandatés, nous demandons au président de la république de s'amender et de s'excuser publiquement d'avoir dérogé aux principes élémentaires de morale, d'éthique et de respect de la dignité de ses personnes et de celle de l'institution que nous représentons", lit-on dans la lettre du président du sénat au président Martelly.

La version amendée de la Constitution de 1987 au centre d'un scandale politique-juridique depuis son vote en mai dernier est toujours en attente de publication, mais cette publication ne se fera sans doute pas avant 2012.

 
Les deux présidents du Parlement, le sénateur Rodolph Joasile et le député Saurel Jacinthe ont assuré avoir signé et remis le nouveau texte dépouillé des erreurs dont il était entaché à la présidence.

"Nous attendons maintenant la signature du président Martellyt comme il avait promis de le faire", a déclaré le député Jacinthe.

Pourtant au palais national mercredi personne ne pouvait renseigner sur l'existence de ce document.

"A ma connaissance, le texte n'a pas été encore reçu au bureau de la présidence", a répondu un fonctionnaire du palais national.

Plus de 7 mois après le vote des articles amendés de la constitution de 1987, cette loi qui ouvre la voie à la multiple nationalité aux Haïtiens de la diaspora et qui exige la formation d'un conseil électoral permanent, n'a pas encore pris effet.

C’est une possibilité à ne pas écarter : le député Arnel Bélizaire et le président Michel Martelly autour d’une même table pour la première fois depuis les événements du 27 octobre 2011. L’élu de Delmas / Tabarre n’a d’ailleurs pas écarté cette possibilité. Il suffit au chef de l’Etat d’en faire la demande à la Chambre des Députés et que celle-ci adhère à la démarche.

« Je suis prêt à m'entretenir avec le président Michel Martelly au cas où il en ferait la demande formelle à la Chambre des députés », a déclaré le parlementaire cette semaine.

Le chef de l’Etat, lui-même, aurait déjà exprimé le souhait au député Arnel Bélisaire. Ce dernier a affirmé avoir eu une conversation téléphonique avec le président Michel Martelly qui manifesterait la volonté de le rencontrer.

Les dernières déclarations du député Bélizaire pointant du doigt des parlementaires qu’il accuse d’être de connivence avec l’Exécutif sont mal accueillies au parlement au point que le sénateur Desras Simon Dieuseul lui demande de se taire. Sans vouloir défendre les parlementaires accusés, l’élu du Plateau Central craint que l’avenir du député, devenu célèbre depuis son arrestation le 27 octobre, ne soit assombri.

Le sénateur Desras Simon Dieuseul va jusqu’à interpeller la conscience du député Bélisaire lorsqu’il déclare : « Le député doit aussi se demander s'il n'est pas lui-même reprochable ».

Si cette rencontre a lieu, elle désamorcera définitivement la crise née de l’arrestation du député au mépris de son immunité. Mais Dieu seul sait si elle contribuera à redonner au parlement son image, blasée par l’affront du 27 octobre. Dieu seul sait ce que l’histoire retiendra de la chute de Josué Pierre-Louis au Ministère de la Justice et de la Sécurité publique. Dieu seul sait si plus jamais un parlementaire en fonction ne sera arrêté. Quant à la solidarité parlementaire, elle ne sera plus jamais la même qu’avant. 

Le président haïtien Michel Martelly de retour dimanche à Port-au-Prince après son séjour au Vénézuela promet de travailler avec tous les secteurs pour rendre l'année 2012 différente de 2011. M. Martelly a même proposé de réaliser une retraite de deux jours avec les dirigeants des trois pouvoirs de l'Etat: Exécutif, Législatif et Judiciaire.

 "Nous devons travailler ensemble afin de surmonter les obstacles pour arriver à une meilleure collaboration entre les différents secteurs de l'Etat", a dit le président Martelly.

Il s'est réjoui des nouvelles relations qu'il est en train de développer avec les parlementaires, "je vois que ça va mieux avec les parlementaires", a déclaré M. Martelly qui avait effectué le voyage à Caracas avec deux sénateurs.

Le président Michel Martelly a une nouvelle fois plaidé pour une meilleure image d'Haïti, a admis qu'il aurait pu faire des erreurs en cours de route.

"Je reconnaitrai mes erreurs, je reviendrai pour reconnaitre mes erreurs et je recommencerai pour aller de l'avant car il fat tout faire pour améliorer les conditions de vie de la population", a dit Michel Martelly.