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Le président de la république, Michel Martelly, a formulé “les vœux de voir s'établir en 2012 des rapports plus conformes entre le pouvoir exécutif et le législatif”, lors de son adresse à la nation à l’occasion de  l’ouverture de la première session parlementaire ce lundi 9 janvier.

Le président qui prenait la parole pour la première fois devant l’assemblée nationale depuis son investiture a encouragé l’établissement de nouveaux rapports “fondés sur l’écoute et le respect mutuel, dans un régime qui gère les désaccords sans pénaliser la nation”.

“Chef de l’Etat, Je ne saurais prendre parti pour un pouvoir contre un autre”, a rassuré M. Martelly qui a tenu à rendre hommage au travail parlementaire.

“C’est vous qui construisez les références de l’Etat de droit, votre travail est immense et mérite le respect”, a soutenu le président qui a exposé aux législateurs une bonne partie de sa vision, dont sa volonté de mettre sur pied une nouvelle force publique.

“Je travaillerai à détruire les navires d’intolérance et de pouvoir stérile, à démolir les immeubles de préjugés insidieux et de mensonges perfides”, a déclaré plus loin le chef de l’Etat qui a pris l’exemple de Henry Christophe, brulant la ville du Cap-Haïtien en commençant par sa propre résidence, au débarquement des troupes napoléoniennes.

Le président a conclu en prenant l’engagement de travailler à “la création de richesses et de partager solidairement les profits sans exclusion”.