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Une autre Haiti est elle vraiment possible?

Les Politiciens Haitiens


Jn Bertrand Aristide

Jean-Bertrand Aristide, né le 15 juillet 1953 à Port-Salut, ville côtière du sud d'Haïti, est un ancien prêtre catholique et un ancien président de la république d'Haïti en 1991, puis de 1994 à 1996, et finalement de 2001 à 2004 avant son départ en exil le 29 février 2004 suite à un coup d'État.

 

Jeunesse

Né dans une famille d'agriculteurs possédant leur terre[1], Jean-Bertrand Aristide reçoit son éducation primaire chez les Salésiens à Port-au-Prince, puis son éducation secondaire au collège Notre-Dame de Cap-Haitien avant d'entrer en 1974 au noviciat salésien de La Vega en République dominicaine. Il est de retour à Port-au-Prince l'année suivante, où il suit une classe de philosophie au grand séminaire Notre-Dame. En 1979 il obtient une licence de psychologie à l'Université d'État d'Haïti. Il est ordonné prêtre le 3 juillet 1982

 

Inscrivant sa démarche dans la théologie de la libération qui met l'accent sur la justice sociale, il devient l'un des représentants les plus visibles d'un mouvement de communautés ecclésiales de base appelé Ti Kominotés Légliz (TKL)

 

Le 11 août 1988, il réchappe du massacre de l'église Saint-Jean-Bosco dont il a la charge, causé probablement par d'anciens macoutes, au terme duquel on décompte au moins 13 morts et environ 80 blessés[4].

Premier mandat présidentiel

Voir article détaillé : Élections générales de 1990-1991 à Haïti‎

En raison de sa personnalité charismatique, Jean-Bertrand Aristide est choisi comme candidat pour l'élection présidentielle de 1990 par le Front national pour le changement et la démocratie (FNCD), qui regroupe 15 organisations de centre-gauche, bien que Victor Benoît, leader du KONAKOM ait un temps été pressenti[5].\

 

Les mesures qu'il propose dans son programme électoral consistent à soutenir l'industrie et l'agriculture, à viser l'autosuffisance alimentaire par une réforme agraire, à lutter contre la contrebande dans les ports, à réorganiser l'administration et à augmenter le salaire minimum[6].

Le 16 décembre 1990 il remporte l'élection présidentielle, dont la régularité est contrôlée par des observateurs de l'OEA, avec 67,48 % des voix, contre le candidat de centre-droit Marc Bazin, ancien fonctionnaire de la banque mondiale qui avait les faveurs des États-Unis. Il est investi le 7 février 1991. Une conférence internationale réunie en en juillet 1991 promet à Haïti un financement de 400 millions de dollars

 

Aristide est victime d'un coup d'Etat le 30 septembre 1991, marquant le rejet du nouveau président par l'armée et par les élites économiques traditionnelles. Il est contraint à l'exil tandis que le commandant en chef de l'Armée, le lieutenant général Raoul Cédras prend le pouvoir[7].

Les États-Unis, dirigés par le président George H. W. Bush, prennent immédiatement des sanctions financières et commerciales contre Haïti en exigeant le retour de la démocratie. Ils sont suivis le 8 octobre 1991 par l'OEA[9].

 

 Paralysé dans un premier temps par l'opposition de la Chine, le Conseil de sécurité de l'ONU décide d'un embargo contre Haiti en juin 1993[10]. L'effet de ces sanctions, qui dureront trois ans, sur les conditions de vie de la population haitienne est « tragique » [11].

La misère est à l'origine de vagues de boat people haïtiens qui cherchent à immigrer aux États-Unis. L'US Coast Guard renvoie 538 Haïtiens dans leur pays le 15 novembre 1991. Le Kennebunkport Order qui prévoit de renvoyer systématiquement les boat people à Haiti, signé par George H. W. Bush en mai 1992, est contesté par le candidat Bill Clinton[12].

 

Aristide est reçu à la Maison Blanche par George H. W. Bush le 4 octobre 1991[13].

 

En contraste avec les soutiens clairs du premier ministre canadien Brian Mulroney et du président vénézuelien Carlos Andrés Pérez, l'attitude des États-Unis, qui a surtout pour objectif de dissuader d'autres coups d'État militaires ailleurs en Amérique latine[réf. nécessaire], restera ambiguë vis à vis d'Aristide, comme le reconnaîtra James Baker[14].

 

Sous la pression internationale, Aristide et Cédras négocient puis signent en juillet 1993 l'accord de Governors Island, prévoyant une transition politique et le retour d'Aristide en octobre de la même année[15], mais il aboutit à un échec, lorsque le 13 octobre, le gouvernement américain, déjà en difficulté en Somalie, fait faire demi-tour au navire USS Harlan County, transportant 200 militaires américains et canadiens, auquel une foule en colère interdisait le débarquement à Port-au-Prince[16]. Dans ce climat, aggravé par l'assassinat de Guy Malary, le Conseil de Sécurité de l'ONU décrète, par la résolution 875 du 16 octobre 1993, un blocus naval d'Haïti[17],[18].

 

Durant l'année 1994, aiguillonnée par le problème des boat people haïtiens refoulés sur la base américaine de Guantanamo dont le nombre s'accroit jusqu'à 14 000 au mois d'août [19], par Jean-Bertrand Aristide qui remet en question le traité autorisant ce traitement des réfugiés, interpellée par des forces politiques comme le Caucus noir du Congrès, ou par la grève de la faim de Randall Robinson en avril, et faisant face à l'inefficacité des sanctions économiques, l'administration Clinton étudie et négocie avec la communauté internationale les conditions d'une action militaire à Haïti. On aboutit ainsi le 31 juillet à la résolution 940 du conseil de sécurité qui autorise une force multinationale à intervenir militairement[20],[21].

 

Le 16 septembre, Jimmy Carter, Colin Powell et Sam Nunn sont envoyés à Haiti pour proposer aux membres de la junte de quitter le pays. Le 18 septembre, Raoul Cédras accepte, ce qui aboutira à son départ pour le Panama le 13 octobre[22]. La force multinationale, composée d'Américains et de soldats de 19 autres pays, connue sous le nom de code américain Operation Uphold Democracy, débarque à Haïti à partir du 19 septembre. À part un combat qui fait 10 morts haïtiens à Cap-Haitien, le déploiement se fait sans résistance. Aristide rentre au pays le 15 octobre

 

En avril 1995, le président Aristide dissout l'armée. Ce n'est pas un cas exceptionnel dans la région puisque des pays tels que le Costa Rica, la Dominique, Grenade et le Panama sont également dépourvus d'armée

 

En octobre 1995, sensible aux manifestations d'étudiants qui s'opposent à la multiplication par dix des frais d'inscription à l'université, et aux inquiétudes des employés des entreprises publiques (EDH, Ciments d'Haïti, Minoterie nationale, Teleco, APN) dont les emplois sont remis en question, Aristide désavoue le premier ministre Smarck Michel sur la politique de privatisation menée conformément aux exigences d'un groupe de créanciers internationaux basés à Washington tels que la Banque mondiale, le FMI et US Aid. Smarck Michel démissionne. Les institutions internationales refusent à Haïti les prêts prévus. Aristide nomme Claudette Werleigh au poste de premier ministre

 

Fin novembre, alors que la campagne des élections présidentielles commence, le gouvernement américain insiste pour que Jean-Bertrand Aristide respecte la Constitution d'Haïti de 1987 qui lui interdit d'exercer deux mandats consécutifs. Aristide accepte et, deux jours avant le vote du 17 décembre 1995, annonce son soutien à la candidature de René Préval[27].

1996-2000 [modifier]

En janvier 1997, Jean-Bertrand Aristide fait enregistrer un nouveau parti politique, la Fanmi lavalas, distinct de l'Organisation politique lavalas (OPL) qui soutient René Préval, et présente des candidats sous cette nouvelle étiquette aux élections du 6 avril 1997. À la suite de désaccords entre l'OPL, Fanmi Lavalas, et la commission électorale, René Préval annule l'organisation du second tour, qui était prévu en juin[28].

Deuxième mandat présidentiel [modifier]

Voir article détaillé : Coup d'État de 2004 à Haïti

En décembre 2000, Jean-Bertrand Aristide est élu président de la République par 93% des voix, mais avec seulement 5% de participation : le peuple haïtien est peu enclin à participer à la démocratie depuis les fraudes électorales survenues lors des élections législatives quelques mois auparavant[29].

 

En 2003, une rebellion débute à la suite de l'assassinat d'un chef rebelle, Amiot Métayer, près de Gonaïves par le pouvoir. La rebellion gagne du terrain et une opposition armée, dirigée par Butor Métayer, se regroupe dans un Front pour la Libération et la Reconstruction Nationales.

 

Le 29 février 2004, le président Aristide quitta Haïti à bord d'un avion américain, accompagné par le personnel de sécurité de l'armée américaine. La controverse demeure quant à l'étendue de l'implication des États-Unis dans le départ d'Aristide et si oui ou non le départ était volontaire. Aristide compare son départ à celui d'un enlèvement.

 

La rébellion haïtienne organisée contre le Président Jean-Bertrand Aristide et qui s'est terminée par un coup d'État le 29 février 2004 et le départ précipité d'Aristide par les États-Unis et l'installation d'un nouveau pouvoir par l'intermédiaire des Américains. Cette rébellion a abouti à la fin prématurée du deuxième mandat du Président Jean-Bertrand Aristide[30].


21/11/2010
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Lesly Gelin, son message

Jeunes de Port-de-Paix, Jeunes du Nord-ouest

 

Qu’est-ce qu’un homme politique peut vous dire aujourd’hui pour vous convaincre quand la gauche intellectuelle et politique au pouvoir depuis 1986 n’a rien fait pour améliorer votre condition de vie et vous redonner confiance en l’avenir?

 

Qu’est-ce que moi, Leslie Gélin, je dois vous dire pour vous convaincre quand je sais que ceux qui m’ont précédé vous ont trahis et ont même dilué votre  rêve dans le scepticisme et le découragement?

 

Vous avez tellement le sentiment que vous avez été trahis que vous ne voulez plus écouter personne. Vous ne voulez plus écouter personne parce que malgré les promesses tant de fois renouvelées, malgré les discours tant de fois répétés depuis 1986, 250 000 enfants de cinq ans n’ont pas encore bénéficié du pain du l’instruction, plus de 100 000 ont abandonné le système scolaire sans que l’Etat ne les prenne en charge, plus de 50 000 adolescents sont, pour certains des orphelins du sida et, pour d’autres abandonnés sur les trottoirs pour se prostituer ou sur le lit des rivière pour se faire laveurs de véhicules.

 

 Plusieurs centaines sont abandonnés dans la zone frontalière haïtiano-dominicaine et se sont livré au plus offrant.

 

C’est révoltant d’écouter des gens qui hier vous promettaient tout et qui aujourd’hui n’ont que des excuses à vous donner. C’est décevant de les écouter vous dire que  c’était impossible de faire ce qui était nécessaire alors qu’ils vous avaient promis de rendre possible ce qui était nécessaire.

 

Vous êtes fatigués d’entendre les discours creux de ces politiciens qui vous dissent encore: je n’y peux rien, je n’y peux rien et qui cachent l’avenir dans des clichés tels: naje poun soti", "gade'm nan je, map gade'w nan je" ou bien " nou pa ka fè san soti nan woch" ou tout simplement " poze". La jeunesse mérite mieux citoyens !!! Il nous faut un réveil de la conscience citoyenne.

 

Jeunes de Port-de-Paix, Jeunes du Nord-ouest,

Je me présente devant vous comme l’homme de la rupture, pas pour opérer un miracle  mais pour qu’ensemble, vous et moi, nous puissions semer les grains de l’espoir.

 

Je vois en vous briller de mille feux la flamme du renouveau. Vous êtes la force incontournable avec laquelle tout changement est possible. Vous êtes l’âme du changement.

 

C’est pourquoi, je vous invite à m’aider dans cette bataille pour la liberté réelle de ces plusieurs centaines de milliers de jeunes qui ont perdu l’espoir et qui hésitent encore à choisir entre combattre pour vivre et vivre à genou. Je me présente devant vous parce que vous, jeunesse, vous êtes invincible. Jamais votre optimisme ne sera rendu.

 

Le département du Nord-ouest se réveillera lorsque vous, jeunesse, vous choisirez de ne plus subir la conjoncture. Il est venu le moment où l’histoire associe désormais les efforts de tous ceux qui croient au changement, assemble les espoirs de toutes les catégories sociales  pour rendre l’avenir accessible à tous.

 

« L’histoire nous enseigne que c’est de l'imagination fiévreuse de la jeunesse que sont sorties toutes les grandes révolutions des temps modernes. La Révolution Française a été accomplie par des jeunes gens.

 

Les fédérés marseillais qui montaient à Paris en 1792 n’avaient pas 20 ans pour la majorité d’entre eux. Les soldats de l’An II n'étaient pas plus vieux et ils étaient commandés par des généraux de 25 ans. Après avoir été les héros de Valmy, de Jemmapes et de Fleurus, ils eurent l'énergie d'être encore les acteurs d’Austerlitz, d’Iéna et d’Eylau…

Quand la Révolution fut terminée, quand Napoléon eut cessé « de faire ses plans de bataille avec les songes de ses soldats endormis », leurs enfants s’éveillèrent de leurs rêves de gloire et de conquête. « Alors s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse ». Elle se releva pour inventer le romantisme, la peinture moderne, la révolution industrielle. Quand le XXe siècle s’ouvrit ce furent encore des poètes et des peintres de 20 ans et des savants de 26 ans qui refirent le monde.


En 14-18 la jeunesse française fut héroïque. Sur 1,3 million de morts un tiers avaient moins de 30 ans. En 18 on mobilisa les jeunes Français à 18 ans.
Après l’armistice, une fois de plus assise sur un monde en ruines, cette jeunesse meurtrie, à peine sortie du massacre était convaincue que le monde était absurde et que l’homme était seul. Et pourtant elle aussi sut se relever. Elle fit jaillir de sa souffrance et de son doute le surréalisme, le cubisme. Elle échoua hélas à faire mettre la guerre hors-la-loi

 

En 40 les premiers résistants avaient à peine 16 ans. Les cinq martyrs du lycée Buffon avaient entre 15 et 18 ans quand ils furent assassinés par l’occupant. Guy Môquet 17 ans et demi quand il fut fusillé. Il écrivit à ses parents avant de mourir : « J’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. 17 ans et demi… Ma vie a été courte ! Je n’ai aucun regret si ce n’est de vous quitter tous ».

 

On peut être grand quand on a 17 ans… Ses camarades gravèrent sur les murs de leur cellule « nous vaincrons quand même ». La jeunesse ne doit jamais s'avouer vaincue…

 

« Cette génération de la Résistance, rescapée des camps et des maquis, dont l’épreuve avait décuplé l’ardeur, voulut réussir là où ses pères et ses grands-pères avaient échoué.  De l’âme blessée de cette jeunesse, de son innocence perdue d’avoir vu de si près la mort et la barbarie, de ses mains encore tremblantes d’avoir tenu les armes, jaillit la reconstruction, les Trente Glorieuses, la décolonisation, l’Europe, et la sécurité sociale. La jeunesse peut être invincible » *.

Boukman n’était pas un vieillard ni n’attendait pas sa vieillesse pour montrer de quoi il était capable. Certains intellectuels haïtiens comme Dantès Bellegarde, Jacques Roumain… Oswald Durand ont su profiter de leur jeunesse pour écrire de très belles pages dans l’histoire de ce pays, notre Haïti. Massillon Coicou avait seulement 20 quand il a commencé à prendre une part active dans la vie politique de son pays pour le changer. A 23 ans, il était déjà secrétaire à la légation de Paris puis chargé d’affaire en France.

 

A 25 ans, il étala son souffle poétique comme un militant nationaliste de premier ordre avec son recueil de poèmes titré « Poésies nationales ».Dantès Bellegarde avait seulement 27 ans quand il a exprimé son attachement à un courant de pensée ouvert sur la perspective de la modernité et un certain universalisme.

 

Après de brillantes études en Europe, Jacques Roumain est rentré en Haïti à 20 ans pour aider à la reconstruction nationale et au développement de son pays. Il a même fait la prison à 22 ans. Il a fondé à l’âge de 20 ans en 1927 le « petit impérial » qui va attaquer le gouvernement du président Louis Borno accusé de collaborer avec l’occupant.

 

Le quotidien le nouvelliste l’a présenté en ses termes dans son édition du 24 février 1928 : « Monsieur Roumain est un jeune dont la flamme patriotique  brule d’un feu ardent(…) Nous lui souhaitons du succès en lui recommandant du calme et de la pondération. »Il fut, en avril 1928 le président de la Jeunesse patriote haïtienne. Les jeunes sont capables de grandes choses.

 

  « Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnait et qui la frappe a toujours tort ».** 

 

 

Jeunesse, Vous devez cesser d’être objets (dont les gens s’occupent) pour devenir sujets (qui agissent en tant qu’acteurs pour transformer la réalité et les conditions d’existence). « Rien n’est trop difficile pour la jeunesse », disait Socrate.

 

C’est au nom de ce que vous représentez que je fais appel à votre honneur pour sauver l’image de la commune de Port-de-Paix qui souffre d’une bonne représentativité au sein du parlement haïtien. Mais je ne me présente pas devant vous  avec les  mains vides. C’est au nom de ce que je représente pour vous que je vous demande dignement  d’associer tous vos efforts aux miens. Je vous connais mieux que tous car ma vie a toujours été une délicace à votre cause.

 

Je n’ai pas besoin de vous parler de ce que j’ai réalisé chaque jour particulièrement au sein de l’Alliance Française. Vous le savez aussi bien que tout le monde.

 

Permettez que je vous informe de mes réalisations au sein de la direction départementale du ministère de l’Education nationale.

 

La septième section communale de Port-de-Paix a toujours été traitée en parent pauvre sur le plan éducatif car elle n’a jamais eu d’école nationale bien qu’elle soit la plus grande  des six sections communales  de Port-de-Paix. Aujourd’hui, le problème n’est pas totalement résolu. Cependant, si la zone de maillette( grand fond) et la zone de Beauchamp ont accueilli leur école nationale, c’est grâce à cette vision  inclusive de la société qui  j’ai  souvent partagée à tous. L’école de Kaluk  à Mahotière entre dans cette vision. Mon rêve, c’était de permettre à chaque grande localité de la 7ème section d’avoir au moins une école nationale. Vous connaissez la suite.

 

Dans la 6ème section, j’ai permis aux enfants et aux adolescents de Fond-Ramier, de Fond-coq ,de Audouin  de ne plus traverser le fleuve des trois rivières tous les matins à 8 heures. J’ai ouvert dans la zone de Fond-Ramier 2 une école nationale.

 

Dans la ville de Port-de-Paix, j’ai ouvert l’école nationale Dauphin Eugène de nan Palan et j’ai entrepris des démarches, de concert avec L’évêque de Port-de-Paix, Mgr Pierre Antoine Paulo, pour permettre à la zone de  dèletan d’avoir une école nationale.

 

C’est dans ce contexte que la zone de cite Maxo, Démélus et la rue du quai au bas de la ville allait avoir leur école nationale.

 

Mon passage au sein de cette direction a permis aux professeurs-correcteurs des examens du bac de ne plus se rendre aux Gonaïves pour la correction des épreuves du bac loin de leur famille. Un centre de correction des examens était rendu opérationnel à port-de-Paix même. 

 

 J’ai rendu possible l’ouverture du lycée Orius Paultre de La Pointe des palmistes car c’est moi qui ai écrit le microprojet d’ouverture de ce lycée et j’ai remis une copie au député Lucas et une autre au sénateur Mélius et j’ai vite fait d’envoyer une note au comite de gestion de ce lycée pour procéder à l’inscription des élèves pour les classes de 7è, 8è et 9è année fondamentales…

 Des séances de formation des professeurs sont organisées de façon périodique. Même la direction départementale était en réseau et avait son système internet.

 

Aujourd’hui, je veux aller plus loin pour apporter le message de la commune afin d’arriver à proposer une loi sur  un système d’éducation alternatif pour réparer les tords causés à ces jeunes et à ces enfants qui n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école et qui doivent obligatoirement faire face aux difficultés de la vie.

 

 Je dois aussi exiger à l’Etat qu’il prenne    en compte les revendications des jeunes, des paysans, du secteur privé local des affaires  et de tous les professionnels qui subissent encore le cours de l’histoire malgré leurs efforts et leur intelligence créative.

 

Je m’engage devant vous à représenter toutes les catégories sociales de ma commune. Ne restez plus les bras croisés. Vous en paierez demain la facture. De même que la société a des devoirs envers vous, vous avez aussi des devoirs envers la société.

 

Je vous demande de m’aider dans cette bataille si vous ne voulez plus subir la réalité.

Je sais que beaucoup d’entre vous ont perdu leur optimisme, ils ont perdu la confiance qu’ils avaient placée en eux-mêmes, ils ont perdu la force de lutter. Ils ont même perdu l’envie d’avoir envie.

 

Je m’offre pour vous les faire retrouver. Vous reprendrez confiance en vous quand vous verrez que vous avez été bien représentés. Mobilisez-vous.

 C’est maintenant que la bataille pour l’avenir commence et c’est grâce à vous que la commune sera victorieuse.

 

Que Dieu bénisse la commune de Port-de-Paix, le département du Nord-ouest et la République d’Haïti.

Leslie Gélin

L’homme de la rupture

 

* De N. Sarkozy

** De François Mitterand

 


21/11/2010
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Leslie Francois Manigat

Fils d'enseignants, Leslie Manigat est issu de l'élite conservatrice du nord d'Haïti. Il a suivi des études universitaires à la Sorbonne où il obtint un doctorat de philosophie.

 

Il fut ministre des affaires étrangères dans les années 1950 et était supporteur de François Duvalier. Il créa pour lui en 1958 l'École des Hautes Études Internationales.

 

Ses relations avec Duvalier se détériorèrent par la suite. Accusé de soutenir les grèves des étudiants du début des années 1960, il fut ainsi emprisonné deux mois en 1963 avant de s'exiler en France, aux États-Unis et au Vénézuéla.

 

Reconnu pour ses solides connaissances en histoire et son expertise dans les questions relatives aux relations internationales, il fut appelé à enseigner dans plusieurs universités dont la Johns Hopkins University à Baltimore aux États-Unis, l'Institut d'Études Politiques à Paris, le West Indies Universities à Trinidad, le Yale University (pour une brève période) et à l'Université de Caracas au Vénézuéla (aujourd'hui Universidad Central de Venezuela).

 

Il milite pour l'opposition de l'extérieur et créé en 1979 le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP). Ainsi, après le départ de Jean-Claude Duvalier, il se porte candidat aux élections qui devaient avoir lieu le 29 novembre 1987.

 

Suite à des actes de violence et à une tuerie dans un bureau de vote, le Conseil National de Gouvernement (CNG) annula ces élections et décida de dissoudre le Conseil Électoral Provisoire (CEP). Manigat refusa alors de critiquer ouvertement le CNG, et laissa même entendre que le CEP avait sa part de responsabilités dans le fiasco. Affirmant que l'armée est incontournable et qu'on se devait de la prendre au mot quand elle se dit être en mesure d'organiser des élections libres et honnêtes, il se porta donc candidat aux élections du 17 janvier organisées par cette dernière et devint ainsi président d'Haiti le 7 février 1988.

 

Arrivé dans ces conditions suspectes, il a par la suite, limogé et mis aux arrêts le général Henri Namphy pour cause d'insubordination. Cet acte audacieux marqua également la fin de sa présidence. En effet, dans la nuit du 19 au 20 juin 1988, il est renversé par un coup d'État organisé par certains membres des Forces Armées d'Haiti qui remirent, une nouvelle fois, à Henri Namphy les rênes du pouvoir exécutif. Leslie François Manigat, une fois de plus s'exila pour ne revenir qu'à la veille des élections de 1990.


21/11/2010
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Dr Francois Duvalier

François Duvalier, président d'Haiti du 22 Octobre 1957 au 21 Avril 1971, naquit le 14 Avril 1907 à Port-au-Prince, non loin du palais présidentiel de Nord Alexis. Un lieu de naissance et de résidence qui lui permit de vivre de très près les événements quelquefois sanglants marquant l'histoire d'Haiti durant les premières décades du XXè siècle.

 

Il fit ses études classiques au Lycée Pétion où il décrocha son diplôme de fins d'études secondaires en 1928, un diplôme qui lui ouvrit les portes de l'École de Médecine de Port-au-Prince.

 

 Durant ses études médicales et son internat, il fit des rencontres et vécut des événements qui marquèrent de façon indélébile sa vie et orientèrent ses choix socio-politiques.

 

L'une de ses rencontres fut celle de Lorimer Denis, un ethnologue spécialiste du vodou et un nationaliste endurci. Embrassant les vues de Denis sur le nationalisme et le noirisme, François Duvalier les développa dans des articles parus dans de nombreuses revues et brochures nationalistes de l'époque. Grâce aux démarches de Lorimer Denis, il fut admis au Bureau d'Ethnologie, institution fondée en 1942.

 

Ce dernier le présenta également à Daniel Fignolé qui l'encouragea à rejoindre la cellule de fondation du Mouvement des Ouvriers Paysans (MOP) en 1946.

Entre-temps, il épousa Simone Ovide, une infirmière. La cérémonie nuptiale eut lieu en l'Eglise Saint Pierre de Pétion-Ville le 27 Décembre 1939. De cette union naquirent trois filles (Marie-Denise, Nicole et Simone) et un garçon, Jean-Claude.

 

 

Lors de la campagne d'éradication du pian qui fut soutenu, financé et administré par les Etats-Unis, Duvalier fut choisi comme un des médecins administrateurs du programme. Durant cette campagne, son nom et son visage devinrent familiers dans les campagnes et certains coins reculés du pays.

 

Avec l'avènement de Dumarsais Estimé, son status politique changea; d'observateur et analyste, il devint homme politique. En effet, Estimé qui réunit dans son gouvernement des membres de diverses tendances, le nomma directeur de la Santé Publique avant de lui confier le porte-feuille de la Santé Publique et du Travail. A la chute d'Estimé, il refusa de cautionner le coup d'état et le gouvernement de Paul Eugène Magloire, et se lança dans l'opposition.

Ses menées politiques ne lui attirèrent pas de grands ennuis quoiqu'elles fussent connues du gouvernement. A la chute de Magloire, le 6 Décembre 1956, il se déclara candidat à la présidence. Aux élections organisées le 22 Septembre 1957, il fut déclaré vainqueur avec 679.884 voix, (voir : Elections présidentielles) et prêta serment le 22 Octobre devant le président du Sénat, Mr. Hugues Bourjolly. 

 

Cette élection n'atténua pour autant les ardeurs et les ambitions des politiciens de l`époque et de certains membres de l'armée. Le 22 Juillet 1958, il eut à essuyer la première de toute une série de tentatives de renversement et d'invasions (neuf au total). A chaque échec des opposants et des envahisseurs, Duvalier s'endurcit un peu plus, et son image d'homme prédestiné chargé d'une mission historique se trouva rehaussée aux yeux de ses partisans dont certains formèrent la redoutable police parallèle dénommée les tontons macoutes. Pour se maintenir au pouvoir, il exploita également la phobie du communisme, une exploitation débutée le 25 juin 1960 durant son fameux discours à Jacmel, où il conditionna sa loyauté au système capitaliste à une aide massive et urgente des Etats-Unis.

Après avoir organisé, en Avril 1961, des élections pour se faire ré-élire avant la fin de son mandat, il s'accapara définitivement du pouvoir en juin 1964 en se faisant proclamer "président à vie". A cette même époque il changea la couleur du drapeau haitien. Plus tard, voyant sa fin venir, il  nommera lui-même son successeur, dans la personne de son jeune garçon, alors de 19 ans, Jean Claude Duvalier. L'opposition à son régime, évoluant surtout à l'étranger et affichant une faiblesse pathologique, n'émit en cette occasion, que des gémissements inaudibles pour la grande majorité des Haïtiens.

 

Le 21 Avril 1971, après treize ans et cinq mois au pouvoir, il rendit l'âme. Sa mort n'a pas pourtant changé le climat politique du pays. Comme prévu, son fils, Jean-Claude Duvalier, lui succéda le lendemain. L'opposition composée surtout d'opportunistes résidant confortablement à l'étranger, continua à s'agiter avec les yeux rivés sur le gouvernement américain.

Ses funérailles eurent lieu le 24 suivant. Après le 7 Février 1986, une populace en furie saccagea son tombeau au cimétière principal de Port-au-Prince; apparemment, ses restes ne s'y trouvaient plus.

 

Occupé à déjouer des complots, à poursuivre et exécuter ses opposants, à inculquer la peur dans l'âme des Haitiens, et à étendre ses tentacules sur toutes les institutions du pays, Duvalier se montra peu soucieux du développement du pays. Sous son administration, le pays perdit certains de ses hommes les plus éminents, à la suite d'exécutions ou de l'exil; l'économie se détériora à un point tel que Haiti devint le pays le plus pauvre de l'hémisphère après avoir connu un certaine période de gloire durant les années 50; le taux d'analphabétisme resta inchangé (90%).

 

Pourtant, quoiqu'on puisse dire de lui et de son administration, l'idéologie qu'il prôna visait, dans son essence, à la promotion de toute une classe d'Haïtiens qui, jusque là, était négligée quand elle n'était pas l'objet du paternalisme des hommes au pouvoir et des classes dominantes. Malheureusement, cette idéologie imposée avec une farouche énergie, une ferme intransigeance et une extrême violence sur le peuple haitien laissa des marques si profondes dans son imaginaire, qu'il est, encore aujourd'hui sinon impossible du moins extrêmement difficile de s'en défaire complètement. 


21/11/2010
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Jn Claude Duvalier

Jean-Claude, l'unique garçon  et le benjamin des enfants du Docteur François Duvalier et de son épouse Simone Ovide [† 26 Décembre 1997] , fut le président d'Haiti du 22 Avril 1971 aux premières heures du 7 Février 1986.

 

Né à Port-au-Prince le 3 Juillet 1951, il était âgé de seulement six ans quand son père devint président d'Haiti à la suite des élections du 22 Septembre 1957.

 

Il eut une enfance relativement calme et ne devait être l'objet de la curiosité de la presse et du public en général qu'au seuil de l'âge adulte, et ceci, malgré la tentative d'enlèvement du 26 Avril 1963. Ceux qui l'ont connu et l'ont suivi de près, l'ont décrit comme un jeune garçon timide et introverti, contredisant ainsi l'image de playboy et de coureur de jupes créée par la rumeur publique. Jean-Claude Duvalier fut, pendant son adolescence et les premières années de sa vie adulte un passionné des voitures de course et excellait dans l'art du tir.

 

Il fit ses études classiques notamment au Collège Bird, une école dirigée par les Méthodistes d'Haiti, et au Collège Saint Louis de Gonzague, l'une des plus prestigieuses écoles d'Haiti, dirigé par les Frères de l'Instruction Chrétienne. Il n'a jamais pu compléter les études de droits commencées à domicile sous la direction d'éminents juristes et professeurs de la Faculté de Droit de Port-au-Prince.

 

Marié à Michèle Bennett le 25 Mai 1980, le couple a eu deux enfants: un garçon du nom de François Nicolas et une fille nommée Anya.

 

 

Autorisé par la Constitution de 1964 à nommer lui-même son successeur, François Duvalier ne laissa transparaître son intention, à ce sujet,  qu'à la fin de l'année 1970, quand il commença à initier son fils aux affaires de l'état. C'est ainsi que le 18 Novembre 1970, durant la fête de Vertières et des Forces Armées d'Haiti, Jean-Claude Duvalier, alors âgé de 19 ans, reçut sur les podiums du palais national le salut des militaires, se substituant ainsi au président. 

 

Le 2 janvier suivant, durant sa traditionnelle adresse du jour de l'an, Duvalier père fit connaitre publiquement son intention de désigner son fils, Jean-Claude Duvalier, comme son successeur. Hâtivement, la chambre mono-camérale approuva les 13 articles devant amender la constitution de 1964 et donner une façade légale et constitutionnelle à cette démarche. L'un des articles réduisit l'âge minimum d'un président Haitien à 18 ans, et le 31 Janvier 1971, le peuple fut invité à ratifier le choix et les amendements à travers un référendum.

 

Ainsi donc, quand François Duvalier rendit l'âme en Avril 1971, la succession s'opéra sans heurts et sans une ferme opposition de l'intérieur. Le 22 Avril 1971, Jean-Claude Duvalier prêta le serment d'usage et devint le 38ème chef d'état haitien.

 

Dans son premier cabinet on retrouva les faucons du régime de son père ou des duvaliéristes dont la loyauté demeurait indiscutable. On prétendit même, à cette époque que son père lui-même composa, avant sa mort, ce cabinet en vue d'une part, de lui faciliter la tâche et d'autre part, de garantir la continuité de son administration.

 

Toutefois, Jean-Claude Duvalier essaya, dès le début et malgré la présence des faucons dans son cabinet, de se démarquer des tactiques oppressives de son père. Dans l'un de ses premiers discours, il eut à déclarer que son père faisait la "révolution politique" alors que lui est appelé à faire une "révolution économique". Du même souffle, il invita les exilés à regagner le bercail. Le nombre de ceux qui le prit au mot demeura toutefois insignifiant.

 

Il s'efforça également, dans les premiers temps, d'attaquer certains problèmes du pays, aidé en ce sens par plusieurs facteurs. Les relations avec les Etats-Unis, tendues depuis la coupure de l'aide américaine par le président Kennedy, sont revenues au beau fixe. Les aides affluèrent d'un peu partout et les industries de sous-traîtance se multiplièrent. Les tensions avec la République Dominique ont été atténuées. Ces facteurs et ses démarches aérèrent un peu l'atmosphère étouffante des années 60 et facilitèrent une certaine libéralisation tant au niveau des esprits que du comportement. 

Toutefois, parce qu'il fut incapable de gérer et de canaliser  le courant de libéralisation, et poussé par les faucons duvaliéristes qui se sentirent menacés dans leur indiscutable autorité, son gouvernement entreprit, dès la fin des années 70, toute une série d'actes de représailles contre ses critiques et ceux qui osèrent questionner la présidence à vie.

 

La presse qui commençait à s'épanouir fut à nouveau bâillonnée ou recroquevillée sur elle-même, les membres des deux partis politiques qui opéraient sur le terrain se réfugièrent à nouveau dans la clandestinité, et les auteurs d'oeuvres dramatiques censurés.

 

Le 28 Novembre 1980, par exemple, son gouvernement procéda à l'arrestation de plusieurs leaders politiques non alliés au régime et des journalistes qui osèrent afficher une certaine indépendance.

 

De plus, son mariage avec Michèle Bennett, fille d'un membre de la bourgeoisie marchande et mulâtre, suscita bien des mécontents au sein même des duvaliéristes de première heure, qui virent dans cette alliance et dans la nomination de jeunes technocrates sans passé révolutionnaire aux timons des affaires de l'Etat, sinon une trahison du moins un démarquage des idéaux du duvaliérisme.

 

 Ceux qui osèrent exprimer ouvertement leur mécontentement furent réduits au silence.

Contraint par les pressions populaires et abandonné par les supporteurs internationaux du régime, Jean-Claude Duvalier dut se démettre et s'en aller d'Haiti au matin du 7 Février 1986 après avoir mis sur pied un conseil de gouvernement (CNG)¹.

 

Avec sa femme Michele et ses enfants (Nicolas et Anya) il s'établit donc en France avec une fortune estimée à près de 120 millions de dollars et provenant des fonds de l'état haitien et transférés en partie dans des banques suisses.

 

Cette dernière, à la demande de l'État haïtien, avait gelé les comptes liés à ces fonds. Après juste quelques années, la partie disponible de sa fortune fut dilapidée suites aux extravagances de sa femme. Cette dernière se divorça de lui en 1992. On rapporta alors que l'ancien président d'Haiti ferait face à de grandes difficultés financières.

 

En mai 2007, le dossier de la restitution des fonds déposés dans les banques suisses fit à nouveau la une des dépêches des agences de presse, le blocage des fonds déposés dans les banques de ce pays, ne pouvant être, en vertu de sa Constitution, que provisoire et le gouvernement haïtien n'ayant pu donner des garanties qu'au moins une partie des fonds servirait à des fins d'intérêt public. Ces garanties furent exigées par la Suisse, pour faire d'Haïti un bénéficiaire de tout déblocage.

 

En exil, il essaya, à plusieurs reprises de se faire entendre du peuple haitien. Après les élections avortées du 29 Novembre 1987, il émit une déclaration à travers son avocat invitant les Haitiens au calme. En Septembre de l'année 2000, il posta sur le site officiel des Duvalier  un message où il se présente comme le "garant des changements inéluctables qui doivent marquer l’avenir".

 

En Juillet 2002 il revint à la charge à travers une note publiée par son avocat Me. Sauveur Vaisse en indiquant qu'il était "prêt à regagner Haiti sa patrie ravagée par l'anarchie, l'insécurité, la pauvreté ... et bien disposé à participer à la reconstruction du pays".

 

A la fin de la même année, dans une interview sur la chaîne de télévision américaine CBS, il dressa un sombre tableau de la situation économique en Haïti et, tout souhaitant le départ de l'actuel président, déclara qu'il est de son devoir de rentrer dans son pays pour aider à sa reconstruction.

 

Pendant ce temps, le Comité pour juger Duvalier formé en France s'active autour de son dossier et veut intenter contre lui un procès pour violations des droits de l'homme et crimes graves commis en Haïti de 1972 à 1986

 

Toutefois, malgré une côte de popularité insignifiante en Haiti et dans la diaspora, malgré l'aversion qu'il continue d'inspirer, certains compatriotes, écœurés par la situation qui prévaut aujourd'hui en Haiti, éprouvent le besoin de re-visiter son régime, et ce, avec une prédisposition beaucoup plus indulgente.


21/11/2010
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