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Pas un journal vénézuélien qui ne publie pas en une les images du désastre : des paysages noyés sous les flots, des routes et des ponts emportés, des villes entières coupées du reste du pays. C’est par exemple le destin de la ville côtière de Falcon, dans le nord-est du Venezuela. El Nacional écrit que « le barrage de Jarita a cédé. Les masses d’eau ont complètement inondé cette destination touristique qui se trouve désormais isolée ».

« Les pluies ont causé la mort de 35 personnes et ont fait plus de 71 000 sans-abris », constate le journal 2001 aujourd’hui. Pour permettre à ces personnes d’avoir au moins un toit provisoire au-dessus de leur tête, 319 centres d’hébergement d’urgence ont été ouverts à travers le pays. Face à l’ampleur des dégâts », explique encore le journal vénézuélien, le gouvernement a décidé d’allouer près de 30 millions de bolivars pour la construction de 12 800 nouveaux logements. « Cet argent proviendra des excédents pétroliers de l’année 2010 et profitera en priorité aux victimes de ces intempéries ».

« Ce n’est pas suffisant », s’indignent certaines victimes dans les colonnes de TalCual. Nombreux sont ceux qui ont déjà tout perdu à plusieurs reprises dans des intempéries. « A chaque fois, nous avons dû nous débrouiller tout seuls, sans aucune aide des autorités. Alors vous savez, les dernières déclarations du gouvernement ne veulent pas dire grand-chose, on attend de voir ».