Plusieurs activités ont marqué la commémoration du deuxième anniversaire du tremblement de terre du 12 janvier 2010 ayant fait plus de 200.000 morts. Une cérémonie officielle à la place Saint Christophe, l’inauguration du campus universitaire Henry Christophe, réunion de prière dans les différentes églises sont les faits les plus marquants de cette journée de recueillement.
Du coté du gouvernement, c’est la cérémonie d’inauguration de l’Université Henry Christophe, dans le nord, qui a lancé cette journée du 12 janvier 2012. Le président de la république, M. Michel Martelly et son homologue dominicain, Leonel Fernandez, ont fait le déplacement à Limonade pour la remise à Haïti du campus universitaire entièrement financé par la république voisine.
Une messe œcuménique s’est tenue dans l’après midi à la place Saint Christophe, au nord de Port-au-Prince, où ont été inhumées les milliers de victimes du tremblement de terre. Les représentants des différentes confessions religieuses reconnues en Haïti, le chef de l’Etat, des officiels du gouvernement, ainsi que des membres de la communauté internationale ont pris part à cette cérémonie religieuse.
A Port-au-Prince, les églises chrétiennes n’ont pas chômé, des réunions de prière ont attiré la grande foule. Durant toute la journée, la plus part des assemblées chrétiennes de la capitale ont ouvert leurs portes à des milliers d'Haïtiens, qui comme au lendemain du séisme se sont réfuigiés dans la prière.
Dans les églises, comme dans plusieurs lieux publics, ils étaient venus remercier Dieu de leur avoir sauvé la vie le 12 janvier 2010. C’était aussi l’occasion de demander au Seigneur sa protection dans l’éventualité d’une nouvelle catastrophe.
“Nous organisons cette activité comme un signe de remerciement à Dieu, et nous invitons les fidèles à se rapprocher de Dieu, la seule façon pour eux de trouver protection”, selon le pasteur Emile Merisier, l’un des organisateur d’une journée de prier tenue à la rue panaméricaine, Pétion-ville.
Des personnes ont lancé des ballons dans les airs, en observant une minute de silence à 4 heures 53, l’heure ou avaient été ressenties les premières secousses. Juste pour saluer la mémoire des milliers d’âmes qui ont péri en ce jour inoubliable.