Port de Paix, Haiti
Port-de-Paix est une ville au Nord-Ouest d'Haïti, dont elle est chef-lieu de département.
Autrefois ville exportatrice de bananes et du café, Port-de-Paix est actuellement un entrepôt pour l'importation de biens de contrebande depuis Miami. Christophe Colomb dénomme les environs de Port-de-Paix « Valparaíso », et il reste toujours d'agréables plages et paysages.
Un ferry permet l'accès à la grande île de La Tortue qui se situe devant la ville. Port-de-Paix est également la sous-préfecture d'un arrondissement du même nom.
L'arrondissement comprend quatre communes, soit Port-de-Paix, Île de la Tortue, Bassin-Bleu, et Chansolme. La ville de Port-de-Paix se situe à l'extrême Nord Ouest de Haïti.
Elle envoie les déchets qu'elle collecte dans un dépotoir situé le long de la route menant à Jean Rabel (Dépôt de la Saline). Ce site est exploité depuis 1996 sans gestion particulière.
Les déchets sont disséminés en tas épars sur une grande étendue, et ils sont systématiquement mis à feu après 1 jour de séchage. Le chemin d'accès traverse une rivière, ce qui, en période de crue, empêche le passage du camion.
Les déchets sont alors entreposés dans un dépôt annexe en ville. La ville dispose d'un camion compacteur qui assure le ramassage de 5 T/j de déchets. La production, quant à elle, est estimée à 15 T/j par le Ministère des Travaux Publiques (TPTC).
Il existe également des dépotoirs le long de la mer et au bord de la rivière Port-de-Paix. Le personnel affecté au ramassage des ordures est de 28 cantonniers et 4 inspecteurs.
Ces derniers coordonnent le ramassage des ordures avec pelles et brouettes par les premiers. Il semble exister une très bonne collaboration entre la mairie, TPTC et le Ministère de la Santé Publique (MSPP).
A titre d'exemple, le curage des caniveaux fait appel à une collaboration étroite entre ces services. TPTC, grâce à ses engins mécaniques, enlève les déchets, la mairie les évacue et MSPP désinfecte les égouts curés.
De plus, les 3 institutions ont des émissions de radios à heure fixe et elles organisent également des débats de société. Il existe également des crieurs de rue.
Ces efforts de sensibilisation durent depuis 3 mois et il semble que les effets sont visibles. Un programme de distribution de sacs et de mise en place de grandes poubelles (dômes) vient d'être commencé.
Les dômes sont financés par les commerçants, avec l'espoir de restaurer une image positive des lieux et ainsi favoriser les affaires.
Le seul problème, aux yeux de la mairie, est le manque de moyens pour ramasser les déchets (5t sur les 15 t produites par jour).
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