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Le commissaire du gouvernement, Me Auguste, a boudé lundi un rendez-vous qu'il a lui-même planifié vendredi dernier avec le porte-parole du Conseil électoral provisoire (CEP), contraint de soumettre les documents relatifs aux résultats définitifs du premier tour de la présidentielle de 2010.

Pour les suites nécessaires, Richardson Dumel a laissé au secrétariat du parquet ces documents qu'il avait lus le 3 février 2010.

Comme entendu vendredi dernier, le porte-parole du Conseil électoral provisoire, Richardson Dumel, accompagné de ses avocats, Stanley Gaston et Levelt Dorcil, s'est présenté ce lundi une nouvelle fois au parquet de Port-au-Prince où il avait rendez-vous dans la matinée avec le commissaire du gouvernement, Me Aristidas Auguste. Mais les deux hommes n'ont pas pu s'entretenir. Le chef du parquet, qui devait recevoir les documents relatifs aux résultats définitifs du premier tour des élections du 28 novembre 2010, ne se trouvait pas à son bureau à ce moment-là.

Joint au téléphone par les défenseurs de M. Dumel, M. Auguste a fait savoir qu'il doit se rendre à plusieurs réunions importantes et, par conséquent, autorise ces avocats à déposer les documents exigés au secrétariat du parquet. Ce qui a été vite fait. Le porte-parole, contre lequel au moins deux plaintes ont été déposées afin de fournir des explications sur l'origine de ces documents, souhaite en finir au plus vite avec ce dossier.

« Le commissaire du gouvernement avait demandé les documents dont j'avais donné lecture le 3 février 2011. Le président du Conseil électoral provisoire a mis ces documents à ma disposition et je les ai déposés ce matin au parquet. Pour moi, c'est une affaire définitivement classée. Et le parquet n'aura pas à me convoquer à nouveau en tant que porte-parole de l'institution électorale. Car j'ai fait ce que j'avais à faire (...)», a déclaré Richardson Dumel, qui ne voulait pas commenter l'absence du commissaire du gouvernement.