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Une question résumait parfaitement la toute-puissance du FC Barcelone : quelle équipe peut battre le Barça ? Réponse : le Barça lui-même, qui devient son pire ennemi s’il se laisse aller à la facilité, au manque d’humilité. Hier soir, le Barça s’est battu lui même contre Arsenal (1-2).

C’est quoi un péché d’orgueil chez un entraîneur ? C’est l’immense Pep Guardiola, le coach du Barça. Hier soir son équipe menait tranquille 1-0 contre Arsenal à l’Emirates.

Jusqu’à cette maudite 68^ème minute où il décide de sortir David Villa pour faire jouer Seydou Keita. Etonné, surpris, David Villa quitte le terrain à regrets… Il a raison David ! En sortant un attaquant hyper dangereux pour un milieu défensif missionné pour « gérer le résultat », Pep Guardiola a fait comprendre aux Gunners que ses Blaugranas se contenteraient juste de « conserver le score »… Erreur fatale !

A partir de ce moment, une pauvre équipe d’Arsenal donnée pour morte, complètement à la rue (des passes ratées qui filent en touche ou en 6 mètres !), va revivre. Arsène Wenger qui a bien compris le coaching frileux de Guardiola joue son va-tout instantanément : il fait entrer Archavine à la place de Song juste après le changement Villa par Keita (68^ème) puis lance Bendtner à la place de Walcott (77^ème).

Arsenal reprend pied face à un Barça qui recule dangereusement. Boum et re-boum ! Van Persie (78^ème) et Archavine (83^ème) exécuteront un pauvre Valdès : 2-1 score final, et le Barça qui n’aura plus que 51 % de chances de passer en quarts avant le retour du 8 Mars au Nou Camp. Alors ? Péché d’orgueil de Pep Guardiola ? Sans aucun doute. Mais aussi un incroyable aveu de faiblesse qu’il avait déjà confessé à demi-mot avant la rencontre : « J’aime le football d’Arsenal, mais je n’aime pas jouer contre cette équipe. »