La Présidence, dans une note parvenue à HPN vendredi, annonce des « mesures légales en vue de sécuriser les étudiants et la population en général dans l’aire du Champs de Mars ».
Dans cette perspective, poursuit cette note du Secrétariat général de la Présidence, une commission mixte composée de membres issus de la Présidence, de la Primature , du Parquet de Port-au-Prince, de la Direction générale de la police, de la Mairie de Port-au-Prince et de représentants d’étudiants victimes, est sur le point de se former.
La mission de ladite commission sera de travailler, à partir des recommandations qui seront faites à l’autorité de convocation de manière à trouver une solution durable au problème de l’insécurité.
Cette note fixant la position de l’Exécutif sur cette situation est apparue quelques jours après le déclenchement d’un mouvement d’étudiants, dénonçant d’actes d’agression subis de la part de bandits armés au Champs de Mars qui utilisent les camps d’hébergement après avoir commis leurs forfaits.
Toutefois, les mesures à adopter par les autorités n’ont pas encore été communiquées à la presse.
Par ailleurs, alors que les étudiants, notamment ceux de la faculté d’Ethnologie (FE), et d’autres personnes fréquentant l’aire du Champs de Mars se plaignent constamment de subir les attaques armées de malfaiteurs, le responsable de Commissariat de Port-au-Prince, l’inspecteur divisionnaire Joseph Dupont, estime dans une déclaration à la presse que ce sont les étudiants le problème.
Rappelons que des habitants de Port-au-Prince ou des passants se sont plaints d’être dépouillés de leurs biens, des universitaires privés de leur matériels d’études (laptop, téléphone, argent), es clients de banque à proximité du Champ de mars se sont fait voler, un journaliste et un étudiant ont même été tués par des bandits opérant sur la place des Héros.
Des témoins racontent même avoir vu des bandits braquer des personnes pour ensuite s’enfuir sous des tentes au Champ de mars.
Par ailleurs, des riverains du Champs de Mars, également victimes d’actes de banditisme, se plaignent que des malfrats qu’ils ont aidé la police à capturer sont aussitôt relâchés et reviennent sur les lieux les menacer.