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Une plaie en chasse une autre. Le choléra tient l’actualité et fait passer le sida au second plan en Haïti. Certains prétendent même que le premier est pire que le second puisqu’il tue plus vite, faute de soins. Le 1er décembre, journée mondiale du sida passe presque inaperçue.  Cependant, des artistes appellent à se souvenir de ce jour et de poursuivre la lutte contre la maladie. 

Selon l’acteur Reginald Lubin, " la journée mondiale du sida ne doit pas être oubliée, car ces dernières années le taux de jeunes affectés est passé de 4 à 12% à cause de la promiscuité et les besoins".

Le sida peut encore créer de grand ravage, alors il faut l’arrêter, poursuit le médecin et réalisateur de "Pouki se mwen", un long-métrage de sensibilisation sur la maladie diffusé tous les 1er décembre. 

Le jeune rappeur et peintre, Anthony Louis-Jeune (Aton), rappelle que "les jeunes doivent se protéger, se servir du préservatif et surtout ne pas stigmatiser ceux qui ont la maladie puisque ce sont des gens comme nous".

"Ne transmettez pas le sida, n’attrapez pas le sida, ne discriminez ceux qui l’ont" lancent comme un slogan les musiciens du groupe compas Carimi.

Sur la même lancée que Carimi, le rappeur Mika recommande d’ « utiliser les préservatifs, et de faire des tests de dépistage de VIH ».

Quant à l’ambassadeur de VDH (Volontariat pour le développement d’Haïti) et chanteur, Jean Jean Roosevelt, il exhorte les populations du monde entier à se rassembler pour arrêter le sida par: "l’abstinence, la fidélité et l’utilisation des préservatifs"