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Une autre Haiti est elle vraiment possible?

Affaire TNH, La Seance est a la huitaine.....

 

Les journalistes révoqués de la TNH n’ont pas été entendus ce jeudi au Parquet comme c’était prévu, la séance a été renvoyée à huitaine en raison du décès d’un avocat du barreau, a-t-on appris.


Le décès d’un avocat du barreau a causé le renvoie à huitaine de l’audition ce jeudi au parquet de Port-au-Prince de deux des journalistes révoqués de la Télévision nationale d’Haïti (Eddy Jackson Alexis et Josias Pierre).


“Nous étions allés au parquet avec nos avocats, avec le support de l’Association des journalistes haïtiens (AJH), la partie adverse s’était aussi présentée avec Pradel Henriquez et ses avocats, mais la séance a été renvoyée à jeudi prochain”, nous apprend Eddy Jackson Alexis poursuivi, avec Josias Pierre, par son ancien patron pour diffamation après que ce dernier les ait révoqués de la TNH.

 

Les journalistes soutiennent que Pradel Henriquez les a licenciés pour des motifs politiques le 5 avril dernier après la publication des résultats des présidentielles et législatives dans le pays.


La veille de cette comparution, les journalistes révoqués avaient lancé un appel à la solidarité auprès des confrères journalistes pour les accompagner au tribunal. Ils ont eu le soutien notamment de l’AJH.


Les journalistes disent avoir ont constitué une batterie d'avocats avec le support d'amis, de l'AJH et d'institutions ayant juge inacceptable de licencier des professionnels pour leur conviction idéologique. Parmi ces professionnels du Droit : Me Osner Fevry, Aviol Fleurant, Stanley Gaston, Wilner Morin, Camille Junior Edouard, Privat Precil et André Michel.


C'est le juge Altinor qui est chargé de l'affaire. De leur côté, les journalistes ont déjà déposé une requête par-devant la direction générale de l'Unité de lutte contre la corruption pour réclamer une enquête sur la gestion jugée par eux  douteuse de Pradel Henriquez au sein de la TNH. Une commission du ministère de la Culture planche aussi sur le dossier.


Par ailleurs, dans le cadre de cette affaire, Reporters sans frontières s’alarment des “menaces sur la liberté de la presse dans un contexte postélectoral tendu” et presse le président élu Michel Martelly  de calmer le jeu avant son investiture le 14 mai prochain.


RSF évoque le cas de quatre journalistes cités à comparaître en tant que témoin, le 28 avril 2011, dans l’affaire de diffamation opposant le directeur général de la Télévision nationale d’Haïti (TNH) à Eddy Jackson Alexis et Josias Pierre.


“Faute d’obtempérer à la présente citation [en qualité de témoin – ndlr], il sera fait contre eux ce que de droit”, est-il écrit dans la convocation adressée à Valery Numa et Maxime Hilaire, de Radio Vision 2000, ainsi qu’à Jean Monard Metellus et Marc Joël, de Radio Caraïbes FM. La convocation a été rendue publique le 16 avril dernier par l’avocat de Pradel Henriquez.


Reporters sans frontières condamne enfin l’incendie qui a réduit au silence la station communautaire Radio Tèt Ansanm, dans la nuit du 20 au 21 avril à Carice (Nord-Est). Cet acte est attribué aux partisans de l’ancien député de la plateforme Inite Jean Berthold Bastien, battu aux législatives par la candidate Fanèse Laguerre. Il appelle une enquête et des sanctions dans les meilleurs délais. Reporters sans frontières attend une évaluation détaillée des pertes subies par le média, dans la perspective de sa reconstruction.



29/04/2011
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