Mirlande Manigat dévoile ses priorités
La première action de la candidate du RDNP, moins de 24 heures après le lancement de la campagne électorale, a été de rencontrer la presse pour dévoiler ses grands axes de gouvernement et réaffirmer sa détermination de remporter les élections. Dans cette dernière ligne droite vers le Palais national, Mirlande Manigat indique qu'elle va passer une vitesse supérieure. Son concurrent Michel Martelly se trouve, quant à lui, au Cap-Haïtien où il tente de rallier à sa cause la population de la ville christophienne.
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A ceux qui doutaient de la réalisation des élections, Mme Manigat fait savoir que le scrutin est une nécessité pour le pays. « Seul un changement de gouvernement peut apporter une solution aux nombreux problèmes du pays », a-t-elle dit. La candidate a demandé à la population de se préparer pour ces compétitions électorales qui se tiendront le 20 mars. Son gouvernement sera caractérisé par trois signes : sérieux, compétence et ouverture.
Les grandes priorités de son gouvernement : résoudre le problème du choléra, qui passera par la distribution de l'eau potable dans le pays; changer les conditions de vie des centaines de milliers de sinistrés toujours sous les tentes un an après le tremblement de terre. En ce qui concerne les grands axes du gouvernement de Mirlande Manigat, sa priorité, c'est l'éducation primaire, secondaire et universitaire qui sera abordée en même temps.
Toujours dans la rubrique éducation, la candidate du RDNP a promis d'augmenter la capacité de l'Université d'Etat d'Haïti. Dans le cadre d'une décentralisation, chaque département aura une université publique. Il y aura également des écoles professionnelles un peu partout à travers le pays.
Mirlande Manigat vient avec un concept nouveau dans le système éducatif : « La valorisation des acquis d'expérience », c'est-à-dire que les jeunes qui ont commencé très tôt à travailler dans la maçonnerie, la plomberie, la mécanique, ... auront droit à un diplôme de reconnaissance de leur capacité et de leur aptitude. « Il faut que l'Etat valorise leur expérience en leur accordant un diplôme », a-t-elle dit ce jeudi lors de sa conférence de presse.
D'un autre côté, la candidate, une fois parvenue à la magistrature suprême, s'attaquera à la question d'état d'état civil. « 40% des Haïtiens n'ont pas d'actes d'état civil, a déploré le secrétaire générale du RDNP. Ils peuvent avoir leur carte d'identification nationale, mais ils n'ont pas d'actes d'état civil. Ce sera une priorité de mon gouvernement que tout Haïtien ait un acte d'état civil. »
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