Luck Mervil devoile les plans
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Un an après le séisme qui a dévasté Haïti, le chanteur et comédien Luck Mervil a dévoilé hier, à Montréal, les plans du premier village à voir le jour dans le cadre du projet Vilaj Vilaj. Cette initiative, annoncée le 12 août 2010, vise la réalisation de villages modèles adoptant les techniques et les technologies les plus récentes de construction, le respect de l'environnement, ainsi que l'amélioration des conditions de vies.
Le nouveau village sera construit à Pailllant, sur une colline culminant à 900 m d'altitude. Les 800 maisons pourront accueillir dans un premier temps quelque 5,000 personnes, mais les infrastructures permettront à long terme d'accueillir 25,000 habitants. Plusieurs écoles et centres de santé seront installés et des zones franches seront créées, pour permettre à des entreprises de s'installer localement.
Les conteneurs, d'abord envisagés pour construire les maisons unifamiliales, ont finalement été abandonnés : trop demandés, trop chers après le séisme, selon Mervil. Les maisons seront toutefois bâties à partir d'un ciment antisismique.
« On a consulté les gens sur place, les instances gouvernementales. On a été sous les tentes avec les gens, on leur a présenté le projet et demandé ce qu'ils en pensaient » explique Luck Mervil.« Nous voulons réellement coopérer. Ce qu'on cherche à faire, c'est réunir les efforts, vers le bien commun. » À cet égard, il a remercié le maire de la capitale Port-au-Prince pour avoir facilité les consultations avec les citoyens, avant d'annoncer « Nous ne pouvons par le faire seul, nous ne voulons pas que des donateurs, nous voulons aussi des partenaires. »
« L'idée, c'est de faire un vrai village, qui tienne compte de l'emploi. On ne bâtit pas une série de maisons, on veut inclure tous les éléments de développement durable. Il faut bâtir, pour qu'il y ait une dynamique locale », dit l'architecte Ron Rayside, de la firme montréalaise d'architectes et urbanistes Rayside Labossière. Le premier village, qui pourrait être terminé dans un an et coûter 28 millions de dollars, mais Vilaj Vilaj recherche encore du financement, auprès de grandes entreprises, mais aussi des particuliers, au Québec comme en Haïti.
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