Le marathon d'Hillary Clinton
![]() |
![]() |
La Secrétaire d'État, Hillary Clinton, est arrivée dimanche après-midi à l'aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince, dans le but de promouvoir la mise en œuvre des recommandations de l'Organisation des États Américains (OEA) et tenter de trouver une solution à la crise politique en Haïti.
Dans l’avion qui la conduisait en Haïti, la Secrétaire d’État, répondant à des journalistes a dit « Nous avons été très clair, nous appuyons les recommandations de l'OEA et nous tenons à les voir appliquer. »
Rappelons que la crise post-électorale est née des contestations suite à la publication des résultats préliminaires du premier tour, qui donnait gagnant la candidate Mirlande Manigat et Jude Célestin. Un résultat remis en question en raison des nombreuses fraudes et irrégularités qui ont été confirmées par les vérifications des experts de la Mission de l’Organisation des États Américains (OEA), intervenus à la demande du Président René Préval. Les conclusions de ce rapport recommande, entre autres, l’exclusion du candidat du pouvoir, Jude Célestin, arrivé en seconde position au profit de Michel Martelly, candidat arrivé en 3ème position.
Cette visite de la Secrétaire d'État a été décidée après l’annonce de la Plateforme INITE du retrait de son candidat (Jude Célestin) et après que le Conseil Électoral Provisoire a fait savoir qu’il n’avait reçu aucune demande de retrait de la part du candidat, laissant la situation dans la plus profonde incertitude.
Hillary Clinton a été accueillie à son arrivée par l’Ambassadeur américain en Haïti, Merten Kenneth. Elle s’est entretenue avec Edmond Mulet, le chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah).
Hillary Clinton a démenti les rumeurs voulant que les États-Unis suspendent leur aide suite aux déclarations récentes de Susan Rice, la plus haute représentante des États-Unis au sein de l'Organisation des Nations Unies (ONU), qui avait affirmé qu'un appui soutenu de la part de son pays dépendrait de la mise en application des recommandations de l'OEA. Suite a cette déclaration, plusieurs représentants haïtiens, dont des dirigeants d'INITE et le candidat Michel Martelly, avaient interprété cette affirmation comme une menace d'embargo et l'arrêt de l'aide de la part des États-Unis.
A découvrir aussi
- Martelly de retour de CELAC
- Une meilleure Année 2012 promet Martelly
- Le sénateur Steven I. Benoit retourne dans la commission
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 199 autres membres