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C'est dans une ambiance de fête que le candidat de Repons Peyizan, Michel Martelly, a ouvert officiellement sa campagne électorale pour le second tour de la présidentielle et des législatives dans la deuxième ville du pays.

Michel Martelly, accompagné de la star du hip hop Wyclef Jean et du percussionniste de Djakout #1, Shabba, a sillonné tout le Cap-Haïtien bien avant de rencontrer les autorités policières et religieuses de la ville. A pied, au milieu d'une foule en délire, le candidat s'est permis d'esquisser quelques pas de danse sur demande insistante des sympathisants.

La place Notre-Dame du Cap-Haïtien a été l'endroit choisi par Michel Martelly pour tenir son meeting. Devant une foule immense, acquise à sa cause, l'ex-chanteur Sweet Micky, dans ses premiers mots, a tenu à remercier le peuple, car, selon le candidat, sans le support de ce dernier, il ne serait pas présent sur cette place.

« Mon programme pour les 100 premiers jours de mon gouvernement est fin prêt, et celui pour les 5 ans sera prêt dans une semaine », a déclaré Michel Martelly qui se dit entouré d'experts dans tous les domaines pour apporter les solutions nécessaires aux problèmes du pays. Le premier défi qu'il compte relever, c'est d'offrir après son quinquennat l'éducation gratuite sur toute l'étendue du territoire.

« Ma seule alliance, c'est avec le peuple haïtien », dit le candidat, tout en précisant qu'il reste les bras ouverts, prêt à accueillir des personnes compétentes qui aimeraient se joindre à son équipe. Cette déclaration est comme pour couper court aux rumeurs sur de possibles alliances avec d'autres regroupements politiques. Et il a profité pour indexer sa rivale du RDNP qui, selon lui, représente la continuité de INITE : « Qui dit Manigat dit Préval », a lâché Martelly au micro des journalistes.

Concernant son passé et ses propos triviaux connus de tous, il dit ne pas comprendre la raison de toute cette destruction autour de sa personne vu que ces mêmes personnes qui le stigmatisent prenaient plaisir à répéter avec lui ce qu'il disait dans ses bals. Le candidat souhaite d'autre part que la campagne pour le second tour soit imprégnée de fraternité et de respect mutuel.

Martelly se dit confiant quant à sa victoire pour briguer la magistrature suprême de l'Etat et demande à ses partisans et sympathisants de ne pas se laisser aller au découragement. Il leur conseille, le jour du scrutin, de se rendre aux urnes par milliers tout en surveillant leur vote.

Et maintenant, avec l'ouverture officielle de la campagne, tous le yeux sont rivés sur le dimanche 20 mars 2011, où le peuple haïtien aura à compléter le Parlement et choisir, entre Martelly et Mme Manigat, le prochain locataire du Palais national.