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La double nationalité, c’est ce que réclament des membres de la diaspora haïtienne aux États-Unis pour mieux contribuer au développement du pays durement frappé par le séisme du 12 janvier 2010. Des revendications qui coïncident avec la Journée nationale de la diaspora le 20 avril.

Des membres du  Congrès des Haïtiens pour fortifier Haïti(CHFH) font appel au patriotisme des élus de la 49e législature. Ils souhaitent que ces derniers votent en faveur de la loi sur la double nationalité lors de la prochaine session parlementaire où sénateurs et députés doivent se pencher sur l’amendement de la constitution.

« Lorsqu’on prive un Haïtien vivant en dehors du pays du droit à la double nationalité, c’est un droit légitime et inaliénable qu’on lui l’enlève », a déclaré Alix Claude, membre du congrès  qui a laissé entendre que l’acceptation de la double nationalité en Haïti va contribuer à mettre le pays sur les rails du développement.

Fondé en 2004 après la destruction de la ville des Gonaïves par le passage de la tempête Jeanne, le Congrès des haïtiens pour fortifier Haïti a commencé à travailler sur la question de la double nationalité depuis 2005, a expliqué Aline Lauture, directrice exécutive du CHFH.

Mme Lauture a ajouté  que le congrès a déjà élaboré  et soumis plusieurs documents sur le dossier  au gouvernement haïtien et a organisé des conférences auxquelles ont pris part des parlementaires et des représentants de partis politiques en Haïti.

« Les congrès n’est pas une organisation politique, il est ouvert à recevoir la contribution de quiconque, quelle soit sa sensibilité politique, pour permettre à la double nationalité de devenir une réalité en Haïti », a soutenu Mme Lauture.

La CHFH a pris naissance à Chicago en 2004, elle se donne pour mission de mobiliser les ressources humaines et matérielles pour contribuer positivement a une Haïti plus stable, plus paisible et plus prospère, a affirmé   M. Alix Claude.

M. Claude a poursuivi que l’organisation travaille sur trois axes : Une axe jeunesse dans laquelle, les membres du congrès travaillent avec les jeunes nés en dehors du pays en les transmettant leur héritage culturel et linguistique à travers cours de créole et d’autres activités.

Rappelons que le gouvernement haïtien a décrété le 20 avril Journée nationale de la diaspora.